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Taffetas bleus |
50 | pièces |
Salamporis blancs de 14 ou 15 aunes |
250 | — |
Calicots à grandes fleurs |
150 | — |
Douettes |
50 | — |
Garas |
40 | — |
Tapsas |
40 | — |
Poudre à tirer |
2.000 | livres |
Chaudrons de cuivre |
600 | |
Fer en barre |
1.000 | barres |
Corail |
50 | livres |
Caisses de pipes de Hollande |
50 | |
Assortiment de colliers et de bijoux de verre de différentes couleurs. |
Nous emprunterons encore au Mémoire de Le Brasseur la note suivante acquittée par un capitaine, en 1783, pour 18 captifs :
2 fusils |
Pour | 1 | captif | ||||
10 boîtes de poudre de 30 livres (pour 400) |
— | 2 | — | ||||
20 onces de cauris |
— | 4 | — | ||||
5 onces de Siamoises communes et gros rouge |
— | 1 | — | ||||
5 pièces de toile à robes |
|
Ensemble 10 onces | |||||
5 — guinée bleu | |||||||
3 — méganepaux (sorte d’étoffe) |
Pour | 2 | captifs | ||||
3 — platilles (ou 10 onces) |
Pour | 2 | captifs | ||||
30 ancres d’eau-de-vie pleines |
— | 5 | — |
Des différents documents que nous avons consultés et des calculs que nous avons faits il résulterait que le prix des nègres achetés à la côte a pu varier, suivant les lieux et les époques, et la différence souvent considérable d’individu à individu, entre 30 livres et 4 à 500. Un mémoire du sieur de la Courbe[1] sur le commerce de Guinée, du 26 mars 1693, parle de 800 captifs qui coûteront 29.200 livrée (soit 36 livres et demie chacun) et seront revendus aux îles 240.000 (près de 10 fois plus). Il ajoute, en effet, qu’ « au Sénégal on traite communément 200 captifs qui ne coûtent pas plus de 30 livres
- ↑ Commandant Directeur et Inspecteur général de ladite côte d’Afrique. Arch. Col., C6, carton 2.