Page:Peyrebrune - Victoire la rouge.djvu/95

Cette page a été validée par deux contributeurs.


viii


Quelques jours plus tard, on mariait Élise. La noce se fit aux Andrives. On était à la fin de juin. Les parents et amis des deux familles s’étaient abattus sur le logis des Maleyrac comme une compagnie de sauterelles. Il en était venu pendant deux jours tant et plus, si bien qu’on ne savait maintenant où les loger.

On avait couvert de draps une étalée de foin dans les greniers, et les jeunes gens couchaient là, non pour dormir, mais pour s’amuser à faire cent sottises niaises et bruyantes qui emplissaient la maison de vacarme.