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vii


Victoire n’avait pas mangé à sa faim ce soir-là. Elle demeura sans dormir, repensant à tout ce qu’elle venait de faire dans cette fin de journée et qui lui dansait maintenant dans la tête à la rendre malade.

Cela lui faisait un bruit que dominait pourtant la voix de madame Maleyrac. Elle écoutait, croyant l’entendre encore, et cela lui donnait des peurs.

Cependant, elle se disait qu’il fallait s’accoutumer à tous ces ennuis, parce qu’elle était encore bien heureuse qu’on eût voulu la retirer dans une maison honnête, malgré