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victoire la rouge.

et que sa peau blanche se voyait un peu partout.

Périco, qui la regardait sans rien dire, eut une pensée soudaine qui lui fit refermer la porte derrière lui. D’abord, il pensait que c’était un bon tour à jouer à la Victoire. Et puis, une tentation l’allumait.

Comme elle allait se remettre debout, il la rejeta brutalement par terre.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Maintenant les attelages s’en allaient lentement, lourdement, de çà, de là, trimballant les fûts pleins où pointait la vendange. Ils descendaient le chemin, chacun poussé, piqué par l’aiguillon du conducteur.

Les unes derrière les autres, toutes les charrettes suivaient, avec le grincement de leurs essieux et le craquement des roues sur les pierres rencontrées qui soulevaient la voiture par un coin et faisaient brusquement chavirer les fûts, dont le vin coulait.