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xxi


Le Sauvage dormait lorsque le coq chanta. Il se leva et vint pousser la porte. Le ciel rougeoyait : c’était bien l’aurore.

Il se pressa et vint tirer l’âne qu’il mit à sa carriole. Puis il appela Victoire.

Elle ne venait pas ; il jura et s’en fut la querir, le pas colère, jetant son pied dans la porte de la grange au foin.

La porte s’ouvrit toute large, et l’homme ne vit personne.

Alors, il chercha, allant aux étables, au grenier ; et comme il vit que déjà les bêtes étaient soignées et nourries, il pensa que la