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victoire la rouge.

semblable au péristyle d’un temple dont la coupole étoilée, lointaine, pâlissait, éteignant ses ors dans l’endormement de la nuit.

Un chant sacré éclatait sous les feuilles, où le rossignol vocalisait ses hymnes. La floraison des bois encensait la nature divine par des parfums subtils que le vent balançait.

Et Victoire, adossée à une colonne du temple, immobile, regardait fuir la lune ronde, attendant pour mourir d’avoir encore vu se lever le jour.