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Pourtant, peu à peu, elle ralentissait, tirée en arrière, semblait-il, par les liens qui attachaient son cœur à ce pauvre logis, où elle avait vécu ses seuls jours de bonheur.

Elle regrettait moins la vie que la maisonnette basse avec son toit moussu, où la pigeonnée qu’elle avait fait éclore, tout le jour roucoulait.

Elle pleurait son jardinet plein de roses et ses brebis aux ventres lourds, dont quelqu’une déjà allaitait son agneau tout bêlant, mièvrement, comme un enfantelet au berceau.

Elle s’arrêta, tournant la tête, cherchant