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Au bout d’un mois, le dragon n’avait pas répondu. Victoire pensait que, sans doute, Versailles était très-loin, et qu’il fallait un bon temps pour en recevoir les lettres. Cependant elle recommençait à s’affoler, dans la peur que la réponse n’arrivât trop tard.

Chaque matin, maintenant, à l’heure du facteur, elle tournait autour de la maison pour le voir venir par la montée du chemin.

Et dès qu’elle l’entrevoyait, sous le clair des arbres nus, avec, sur l’épaule, un cabas enfilé dans un bâton, son sac en travers, sa