Page:Peyrebrune - Les femmes qui tombent, 1882.djvu/19

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

LES FEMMES
QUI TOMBENT

PREMIÈRE PARTIE

LA TENTATION


i

Il est huit heures. La petite salle à manger est toute chaude, avec une bonne odeur de cuisine bourgeoise qui vient d’une porte entr’ouverte. La lampe suspendue éclaire, sous son chapeau vert, la table mise, les serviettes nouées, les verres étincelants. Le buffet, très propre, lustré, reluit, avec ses assiettes peintes, adossées, jouant les vieilles faïences.

Devant le poële ouvert, se grillant les jambes à la flambée rougeâtre du coke, un petit homme en