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ce moment et celle qui vous le prépara ne devraient être pour votre cœur qu’un rêve oublié demain… un secret, Monsieur, que je laisserais sans crainte à la garde de votre loyauté.

LE COMTE, en extase.

De grâce… que ce rêve ne finisse jamais ! (Il lui prend la main et s’incline jusqu’à terre.)

MADEMOISELLE DE KERDIC, secouant la tête.

N’est-ce pas à la fée encore que cet hommage s’adresse ?

LE COMTE.

Non… c’est à l’ange ! (Il pose son front, comme pour cacher son émotion, sur la main de la jeune fille.)

MADEMOISELLE DE KERDIC, à François qui l’interroge du regard.

Il pleure… il est sauvé ! (La musique joue doucement jusqu’à la fin).


FIN.