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dans le prochain numéro. Si vous voulez en prendre connaissance…

— Merci. Qui l’a rédigé ?

— Mais… moi-même, M. de Meyrac, et trop heureux de…

— Vous êtes charmant. Donnez !

José de Meyrac lut :

« L’auteur de cet intéressant ouvrage : Egypte, est trop connu de nos lecteurs qui ont apprécié, plus d’une fois ici, ses remarquables aperçus politiques, pour que nous nous attardions à une longue présentation. Rappelons seulement que ce jeune écrivain, après avoir fait dans le Vieux-Monde et dans la Revue Verte ses débuts comme polémiste puissant, à la dialectique serrée, aux vues larges et neuves, a voulu nous donner le régal d’une œuvre exécutée comme par un touriste fantaisiste et cependant si réellement observateur et si coquettement poète, en même temps, que cet ouvrage demeurera l’une des études les plus brillantes et les plus sincères qui aient été publiées sur ce merveilleux pays d’Orient, tout resplendissant encore d’une incomparable beauté, pour qui sait le voir à travers la magie de ses souvenirs. »

— Mais c’est parfait, mon cher monsieur Jacques, et je vous remercie cordialement. Je venais justement parler à de Labut pour cette note ; mais puisqu’elle est faite, vous le remercierez de ma part. Et je me sauve, car je tiens absolument à revoir Guy d’Harssay aujourd’hui, et je vais l’attendre chez Blondel, afin de le cueillir au passage. Adieu et merci.

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Lorsque Guy d’Harssay sortit du bureau de Labut, celui-ci accompagnait, avec une déférence obsé-