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LE ROMAN D’UN BAS-BLEU
— Si je vous demandais de prendre ces notes, ces lettres, ces pages commencées, ces ébauches de romans, des débauches de rêves, de les classer et… de les publier, le feriez-vous ?
— Cela dépend.
— De quoi ?
— Vous m’embarrassez.
— Est-ce la responsabilité d’une semblable publication qui vous effraie ?
— Peut-être.
— Je vous croyais brave.
— Lorsqu’il le faut.
— Et s’il le fallait ?
— Expliquez-vous.
— Non. Un mot seulement. Que pensez-vous du métier de femme de lettres ? Ne tressautez pas : j’ai dit « métier », parfaitement.
— Ce que j’en pense ? C’est que ce travail est un divertissement pour les unes ; une gloriole, une pose