Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
282
gatienne
— Fabrice !…
— Ne me touche pas !
Il repoussa ses bras qui le brûlaient.
Elle s’avança de tout son corps et l’enlaça.
Il cria :
— Laisse-moi !
Et, se sentant fléchir, il se leva et s’éloigna.
Tout à coup il revint, et, la regardant, désespéré :
— Écoute, je pars demain.
Elle demeura immobile, comme s’il l’eût tuée.
Alors il ajouta :
— Tu garderas les enfants… Je ne reviendrai jamais.
Maintenant elle préférait en finir ; elle murmura :
— Pourquoi ?
— Tu le demandes ?
Elle répondit :
— Oui.
Il se calma et dit lentement :
— Parce que tu as aimé Robert, parce que tu l’aimes, parce que tu le pleures, parce que ton cœur n’est plus à moi, et que moi je ne t’aime plus.
Elle attendit… C’était tout. Alors il ne savait