TRIOMPHE DE LA DIVINITÉ
CHAPITRE UNIQUE.
N’ayant rien vu de stable ni de durable sous le ciel, je me retournai tout épouvanté et je dis : « Regarde, à quoi te fieras-tu ? »
Je repris : « Au Seigneur qui n’a jamais manqué à la promesse faite à quiconque se fie à lui. Mais je vois bien que le monde s’est joué de moi.
« Et je sens ce que je suis et ce que je fus ; et je vois marcher, pour ainsi dire voler le temps ; et je voudrais me plaindre, mais je ne sais de qui.
« Car la faute est uniquement à moi, qui aurais dû ouvrir à temps les yeux et ne pas attendre à la fin de ma vie, laquelle, à dire le vrai, est désormais trop avancée.
« Mais les grâces divines n’arrivent jamais trop tard. J’espère en elles pour opérer encore en moi des effets rares et élevés. »
C’est ainsi que je me parlai et que je me répondis : Maintenant, si les choses que le ciel roule et gou-