faire sécher au soleil ; mais ils disparurent bientôt et l’univers avec eux, car ils périrent d’une chaleur affreuse, aussi bien que par les flots de cette mer qui montait toujours.
Les malheureux se lamentaient, et les arbres déracinés flottaient au gré des vagues.
Ceux qui avaient lié plusieurs barques ensemble grelottaient de froid, tandis qu’ils flottaient sur les eaux, se tenant ensemble recoquillés, hélas ! sous une grande tente.
Alors, un jongleur nommé An-odjium, ou Fils-du-Hibou, jeta son arc dans la mer en s’écriant : « Vent, c’est assez ; calme-toi ! » Puis il y jeta ses boucles d’oreilles. C’en fut assez pour faire cesser l’inondation.
III
TATKREM INNOK
(l’homme lunaire)
Au commencement, vivaient un homme et sa sœur. Ils étaient fort beaux l’un et l’autre, et le