Il y avait là aussi un sentier qui serpentait dans une obscurité profonde. Il y régnait une nuit dense et épaisse. Il n’en pouvait plus, car c’était à grand’peine qu’il pouvait distinguer le chemin.
Tout à coup, l’Étranger entendit du bruit, et se cacha ou crut s’être caché pour épier.
— Quel est l’animal qui disparaît là-bas ? disait une voix au milieu des ténèbres.
L’Étranger quitta donc le sentier et se cacha. Tout à coup, deux de ces gens s’en furent à la découverte.
— Or sus, qui est là ? Il faut que je le sache ! disait-on.
Au bord de l’eau, ce peuple, sur le penchant des coteaux, tendait des filets aux oiseaux de passage. Ces oiseaux, il les baisaient, il les embrassaient. C’était un peuple composé d’hommes-chiens. Ils étaient hommes par le haut du corps ; mais à partir de la ceinture, ils étaient conformés comme des chiens.
— Où est donc cet Étranger, que nous ne puissions le connaître ? s’écrièrent les deux hommes-chiens qui cherchaient l’Étranger.
Un jeune garçon sortit d’une maison et dit :
— Moi, je sens l’odeur humaine.
Un vieillard à jambes de chien sortit également et dit aussi :