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MÉMOIRES

lité et de plaisir, son oncle étant mort, et se voyant obligée à s’établir en quelque lieu, elle crut qu’elle feroit mieux de se retirer à Paris qu’à Rouen ; et son frère qui savoit que les pièces de théâtre étoient alors fort estimées, et que plusieurs en faisoient leur occupation, à cause que c’étoit un des principaux divertissemens du cardinal de Richelieu, premier ministre d’État, en ayant composé quelques unes qui furent bien…

(Le surplus manque[1].)

LETTRE DE CONRART À…[2].

De Fontainebleau, le 29 septembre 1661.

On fit partir hier trois brigades de mousquetaires, qui vont sans doute arrêter trois personnes ; je n’en sais qu’une, qui est madame Du Plessis-Bellière[3], à qui le Roi avoit donné permission de demeurer à Chalons au lieu de Montbrisson, à cause de ses maladies ou feintes ou véritables. Mais c’est une per-

  1. On regrette que Conrart n’ait pas termine l’article qu’il vouloit consacrer à mademoiselle Scuderi, pour laquelle il professoit une admiration qui étoit alors généralement partagée. Nous avons fait quelques recherches sur cette femme célèbre et sur son frère ; elles ont été insérées dans la Biographie universelle de Michaud, tome 41 P. 382 et suivantes.
  2. Le brouillon de cette lettre, écrit de la main de Conrart, se trouve dans son manuscrit, tome 11, page 167. On ignore à qui elle a été adressée.
  3. Suzanne de Bruc, femme de Jacques de Rougé, seigneur Du Plessis-Bellière. Elle étoit sœur du marquis de Montplaisir, lieutenant de roi d’Arras, dont les poésies ont été recueillies très-imparfaitement, en 1759. par Saint-Marc.