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dépit de n’avoir pas la survivance de colonel de l’infanterie, qu’il ne peut être apaisé par la charge de premier gentilh. de la chambre, L, 107. Se déclare contre le Roi, et essaie de traverser son voyage à Bordeaux, 314. Se retire en Guyenne avec M. de Rohan, et s’y fait huguenot, 315. Appelle en duel M. de Schomberg, 557.

Candales (le seign. de) est blessé devant Naples, et meurt de ses blessures, XVIII, 70 ; XX, 377.

Candie (l’île de) est ravagée en 1592 par une grande peste, XLI, 198, et menacée par les Turcs, 199.

Cange (Du), éditeur des Mémoires de Ville-Hardouin et de Joinville, I, 6 ; II, 3.

Canillac (le marq. de), du parti de la Ligue, est tué dans un combat livré près d’Amboise, XXXIX, 127.

Canteleu (Eust. de) prend la croix, I, 104. Est nommé pour conduire le troisième corps de bataille contre l’emper. Alexis, 198. Meurt à Constantinople fort regretté, 316.

Cantelme (André) est envoyé par les Espagnols avec un petit corps pour jeter du secours dans la place de Damvilliers, LI, 280.

Cantelou (le capit.) force 300 Allemands à se retirer avec perte de devant Metz, XXXII, 321.

Canteperdis (le capit.) reprend Mâcon sur les protestans à l’aide d’un stratagême, XXXV, 244.

Cantiers (Guyon de), gentilh., l’un des chefs de la garnison de Lignago, trompé par un espion, donne dans une embuscade que lui tend André Gritti, XV, 336. Comment sa troupe est entièrement défaite, et lui-même tué, 340.

Cany (le seign. de), un des capitaines de la garnison de Térouenne, taille en pièces 60 à 80 ennemis dans leurs tranchées, XIX, 246.

Capel (Ange), seign. du Luat, fait imprimer et dédie au Roi un livre sur l’abus des plaideurs, XLVII, 481.

Capeluche, bourreau de la ville de Paris, devenu chef de la populace, obtient du duc de Bourgogne que les prisonniers de Vincennes seront transférés au Châtelet ; dans la route ils sont tous massacrés ; situation de Paris après ce massacre, VI, 343. Capeluche périt peu après sur l’échafaud, 344.

Capitaines. Comment on pourroit former de grands capitaines et des généraux expérimentés ; Scipion et Cyrus cités pour exemples, XXV, 136.

Cappel (la femme d’Ysouard) obtient du Roi que son mari chassé de Paris y rentre ; à quoi M. d’O s’oppose, XLVII, 83.

Cappon (P.), envoyé à Lyon par P. de Médicis, travaille sous main contre ce duc, XIII, 33.

Capreolus (le frère), cordelier, est emprisonné pour excès commis sur la personne du tavernier Roques, XLVI, 599.

Captal de Buc (le), général anglais, occupe une des places situées sur la Seine, IV, 233. Se vante de troubler la cérémonie du couronnement du roi Charles V, 257. Arrive avec ses troupes près de Cocherel, 259. Sa réponse à Duguesclin, qui l’a fait prier de choisir un champ de bataille, 261. Forcé de combattre, exhorte les siens à bien faire, 263. Essaie de retarder le combat, 264. Se défend vaillamment à la bataille de Cocherel, 267. Se rend enfin à Duguesclin, 271. Recouvre la liberté en rendant quelques châteaux au Roi, 304. Ménage un accommodement au roi de Navarre, 305. Commande l’armée anglaise à la bataille de Navarette, 410. Ouvre les rangs des Espagnols, et ordonne à sa troupe de ne s’attacher qu’à eux, 416. Est chargé de la garde de Duguesclin et autres prisonniers français, 422. Déclare au premier qu’il aura la liberté d’aller et venir au milieu des Anglais, s’il veut lui donner sa parole de ne point s’évader, 423.

Captivité de Babylone. Les habitans de Rome appelèrent ainsi le temps où les papes séjournèrent à Avignon, IV, 67.