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rir, 71. Quitte Paris pour retourner à Rome, où heureusement pour lui il trouve le Pape mort, 97. Avant de partir, il publie des pardons qui font remplir les troncs des églises, lesquels sont volés ; vers faits à cette occasion, 125. (Mém. de L’Estoile.)

Caétan (Pierre), neveu du card. de ce nom, et lieuten. du duc de Monte-Marciano, se prend de paroles avec lui, quitte l’armée, passe par la Suisse, où il est arrêté ; à quelle condition il est remis en liberté, XL, 307.

Cages de fer de la hauteur d’un homme, dans lesquelles Louis XI renferma plusieurs personnages de distinction ; inventées par l’évêque de Verdun ; leur construction, XII, 402.

Cahieu (Eust. de), frère d’Anseau de Cahieu, est envoyé avec lui en Natolie contre Théod. Lascaris, I, 422.

Cajasse (le comte de), fils aîné de Robert de S.-Severin, est envoyé en ambassade auprès du roi de France par Ludovic Sforce, XIII, 17. Commande un corps d’armée à la bataille de Fornoue, 132. Donne sur l’avant-garde française, 137.

Calatigiron (le père Bonaventure), patriarche de Constantinople et général des cordeliers, est envoyé par le pape Clément VIII en Espagne pour travailler à la paix entre le roi de France et celui d’Espagne, XXXVI, 338. Retourne à Rome faire part des bonnes dispositions de Philippe II ; est envoyé en France pour connoître celles de Henri IV, 340. Puis en Flandre auprès de l’archiduc d’Autriche, 341. (Mém. de Cheverny). — Est chargé par le Pape d’accommoder le roi de France et le duc de Savoie, 460. (Mém. de Pontlevoy.) — Est envoyé en Espagne, en France, en Allemagne, etc., pour pénétrer la disposition des princes catholiques pour la paix, XLVII, 225. (Mém. de L’Estoile.)

Calixte III, pape, fait expédier des lettres apostoliques, et nomme des juges pour réviser le procès de Jeanne d’Arc, VIII, 313.

Caloman succède à son père Jean Asan dans le royaume de Bulgarie, I, 499. Laisse en mourant pour successeur Michel encore dans l’enfance, 502.

Calvière seigneur de S.-Cesari, de la ville de Nismes, est fait prisonnier par les catholiques en revenant d’Allemagne, où il étoit allé négocier pour le parti, XXXIV, 380.

Calvin (Jean). Sa naissance, son caractère ; moins violent que Luther en apparence, il pousse l’audace plus loin que lui ; il compose un commentaire sur le traité de la clémence ; averti que sa sûreté est menacée, il se retire en Béarn, où la reine Marguerite lui assigne pour séjour la ville de Nérac, XVII, 113. Il vient à Paris, où sa présence ranime l’enthousiasme de ses sectateurs, 124. Prend la fuite et se réfuge à Bâle, 125. Entretient des relations avec la duchesse de Ferrare ; publie son Institution chrétienne, qu’il dédie à François I. Effet prodigieux que produit ce livre, 128. Se rend à Genève, où il prend la direction spirituelle et temporelle de l’Église réformée ; ouvre un asyle à tous les Français protestans persécutés, 131. Fait chanter dans les églises protestantes le psautier traduit en vers français par Marot et Théod. de Bèze, 147. (Introd.) — Fait secte à part, et est suivi par des femmes et des gens de métier, XXIV, 111. Crie contre les feux allumés en France pour brûler ses partisans, et fait brûler à Genève le Trinitaire Servet, 112. La persécution augmente sa secte, 114. (Mém. de Tavannes.)

Camatère, patriarche de Constantinople, déclare dans la chaire de Sainte-Sophie qu’il reconnoît Innocent III, et qu’il ira recevoir de lui le pallium, I, 37. Abjure deux mois après les principes qu’il a professés, 45. Il se réfugie à Didymotique, après avoir reconnu Théod. Lascaris pour empereur, 64.