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C

Caboche, un des chefs de la milice royale, investit la Bastille, et somme des Essarts de se rendre, VI, 305. Est pris à Bapaume, et puni de mort, 314.

Caboche, secrétaire du prince de Condé, homme facétieux, échappe à la S.-Barthelemy, et fait des vers sur cette journée, XLV, 79.

Cadamosto (Ch.), capit. italien, est fait prisonnier à Villefranche avec Prosper Colonne, XVI, 97.

Cadart (J.), physicien de la cour de Charles VII, se retire riche de 20 à 30,000 écus, VIII, 111.

Cadenet (le maréch. de), frère de M. de Luynes, voulant épouser madame de Pecquigny, et ne le pouvant que par le moyen des Espagnols, décide son frère à les favoriser contre l’électeur palatin, élu roi de Bohême, L, 456. Comment ce mariage a lieu, 457.

Cadenet, secrétaire du comte de La Rochefoucauld, ayant entendu la conversation de ce comte avec ses deux frères touchant les bons et mauvais serviteurs, demande son congé et l’obtient, XXXIV, 80.

Caderobbe (le seign. de), gouverneur de Thionville, remet par capitulation cette place aux ducs de Guise et de Nevers, XXXII, 188.

Cadet (Le), soldat basque, portant des dépêches des assiégés de S.-Damian au maréchal de Brissac, est enveloppé par les ennemis ; comment il dérobe ces dépêches à leur connoissance, XXIX, 240.

Caëtan (Henri), légat du Pape vendu à l’Espagne, fait une entrée solennelle à Paris, loge au Louvre, confirme le décret de la Sorbonne qui défend de négocier avec un roi hérétique et relaps ; fermentation alarmante que sa présence excite à Paris, XX, 236. (Introd.) — Est envoyé par Sixte V en qualité de légat auprès de la Ligue, XXXIX, 313. Propose un traité d’accord pour gagner du temps, XL, 54. Fait des aumônes, vend sa vaisselle et ses bijoux pour payer les soldats de la Ligue, 100. Il va trouver les ducs de Parme et de Mayenne ; retourne en Italie par la Lorraine, 126. (Mém. de Cayet.) — Embrasse et favorise ouvertement le parti des turbulens, XLIV, 149. (Mém. de Villeroy.) Fait son entrée dans Paris ; il est conduit dans la maison de l’évêque, magnifiquement préparée pour lui, XLV, 26. Se rend au parlement, où il fait une grande harangue sur la puissance du Pape, 27. Travaille de toutes ses forces pour empêcher qu’on ne s’accommode avec le roi de Navarre, 30. Un arrêt du parlement de Tours, rendu contre ce légat, est cassé par celui de Paris, 31. Se rend à Noisy, où il s’abouche avec le maréch. de Biron ; cette conférence est sans résultat, 33. Va trouver M. de Mayenne à S.-Denis pour le consoler et l’encourager ; écrit une circulaire aux évêques, pour leur défendre d’aller à Tours travailler à la conversion d’Henri IV, 34. Fait faire aux Augustins une procession à laquelle il assiste avec un grand nombre d’évêques, des ambassadeurs et les cours souveraines, etc., 35. Un grand conseil est tenu chez lui ; il y est convenu que les prédicateurs emploieront toute leur éloquence pour prévenir les mauvais effets que pourroit causer la nouvelle de la bataille d’Ivry, 38. Retourne à Noisy pour traiter de la paix, et revient sans avoir rien fait, 39. Donne 50,000 écus, et vend ou engage son argenterie pour acheter du pain aux pauvres, 55. Adresse aux théologiens et prélats de Paris la question de savoir si, dans la nécessité où est la ville, on peut la rendre à un roi hérétique sans encourir les censures portées par la bulle de Sixte V ; la réponse est qu’on peut le faire sans les encou-