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ques, des moyens de remettre Paris au Roi, 190. Ruse qu’il emploie pour faire sortir de la ville le capitaine Ferrarois, du parti de l’Espagne, et quelques compagnies de son régiment, 192. Reçoit le Roi à la porte Neuve, et lui présente une belle écharpe en broderie, 195. Le Roi l’honore du titre de maréchal, 196. Il se rend maître de S.-Malo par composition, XLIII, 406. (Mém. de Cayet.) — Est fait maréchal par le duc de Mayenne, XLVI, 520. Va au parlement annoncer que M. de Mayenne l’a nommé gouverneur de Paris, et demande à la cour pourquoi ce choix lui est si peu agréable, 577. Fait serment à la cour en qualité de gouverneur, 589. Défend aux Seize de se rassembler, 615. À leur requête, les portes de la ville sont terrassées et condamnées, 619. Sort de Paris sous prétexte de parler à son beau-frère S.-Luc pour affaires particulières ; alarme parmi les Seize ; il revient demander au légat l’absolution pour avoir parlé à un hérétique ; cette démarche ôte les défiances, 624. Fait publier des défenses de parler de paix et du roi de Navarre, 628. Rassure les Espagnols et les Seize, avertis d’une intelligence et d’un remuement qui se pratique dans la ville à leur préjudice, 631. Assiste à une assemblée tenue à l’Arsenal ; envoie le capitaine Ferrarois enlever un convoi d’argent pour le Roi, 636. Quelle part il a à la réduction de Paris, XLVII, 19. Présente au Roi une belle écharpe en broderie ; en reçoit une blanche avec le titre de maréchal, 21. Dissipe les attroupemens du quartier de l’Université, 24. Prête serment au parlement comme officier de la couronne et comme conseiller, 38. Attaque et prend la ville et château de Dinan sur le duc de Mercœur, 221. (Mém. de L’Estoile.) — Est fait maréchal de France, L, 467. Est chargé de commander l’armée réunie dans le Poitou, 507. Sa mort, 524. (Mém. de Font.-Mareuil.)

Brissac (madem. de) épouse S.-Luc ; vers sur sa difformité, XLV, 163.

Brissac (Timoléon, comte de), fils du maréchal, tente une belle entreprise contre l’amiral, XXXIV, 246. Pourquoi elle échoue, 248. (Mém. de La Noue.) — Est tué devant Mussidan, XXXV, 292. (Mém. de Tavannes.) XLV, 68.

Brissac (le comte de), capitaine normand, se sauve des premiers du combat livré aux Espagnols devant les Açores, XLV, 238.

Brisson, président du parlement de Paris, entraîne la majorité de ce corps dans la Ligue, XX, 219. Est nommé premier président ; prête serment de poursuivre la mort de MM. de Guise, 220. Revenu de ses erreurs, rend des services secrets au Roi, 252. Est arrêté par ordre des Seize, conduit au Châtelet et pendu à une poutre, 253. (Introd.) XXXVI, 201 ; XL, 374 et suiv. Éloge du président par Scévole de Ste.-Marthe, 393. (Mém. de Cayet.) — Fait par-devant notaires une protestation contre tout ce qu’il a fait ou fera en qualité de président de la Ligue, XLV, 386. Néglige l’avis que lui donne M. Molé sur une entreprise mal conduite des principaux habitans de Paris, XLVI, 75. Obtient, à la faveur d’un seize, de n’être pas proscrit, 134. Averti par une lettre de se défier des Seize, il répond qu’après Dieu il a mis sa confiance à l’un d’eux, 177. Est averti de nouveau de prendre garde à lui, 182. Sa réponse à ceux qui l’avertissent des dangers qu’il court, 189. Sa conversation sur ce sujet avec le curé de S.-Severin, 190. Est arrêté et pendu dans la prison, 193 et 212. Quelques-uns de ceux qui ont concouru à sa mort sont pendus en place de Grève ; vers faits à cette occasion, XLVII, 78. (L’Estoile.)

Brisson, porte-enseigne de la compagnie du seign. de Sedan, repousse les Espagnols de devant Bologne, XVI, 210.

Brissonnet, appelé le général, homme de finances, acquiert de