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de Tilladet et de Villambis pour servir d’exemple aux mutins, 416. Rassemble 7 ou 8 compagnies dans Turin, et les harangue, 417. Annonce au Roi que si le sieur de Briquemaut ne fût arrivé à Quiers et à Villeneuve de bonne heure avec de l’argent, les gens de guerre étoient résolus de saccager ces deux places, 418. Sur l’avis qu’il reçoit d’un envoi de 50,000 liv., il représente que cette somme, loin de le tirer d’embarras, ne fait que l’y plonger davantage, ayant fait des emprunts à gros intérêts, 419. Demande 100,000 liv., 421. Sa lettre au cardinal de Lorraine à ce sujet, 422. Sa lettre au Roi, en réponse de l’avis qui lui est donné de l’envoi de 50,000 liv. par mois, et sur la nouvelle qu’il a reçue des dangers que S. M. a courus par la conjuration d’Amboise, 423. Il félicite le duc de Guise sur l’issue de cette conjuration, 425. Prie le duc de ne pas rendre leurs compagnies aux sieurs de Tilladet et de Villambis, et de maintenir les sieurs de Richelieu et de L’Isle, qu’il a nommés à leur place d’après l’agrément du Roi, 426. Écrit au Roi sur les attentats et séditions des protestans, et le supplie de pourvoir au remboursement de ce que lui et ses amis ont fourni pour apaiser la mutinerie des soldats, 427. Autres remontrances sur les mêmes sujets adressées au Roi, à la Reine-mère et à MM. de Guise, 429. Sa lettre au Roi avant de partir du Piémont, où M. de Bourdillon vient le remplacer, 431. Il arrive à Dampierre, où MM. de Guise l’envoient saluer, 433. Se rend à Paris, et supplie le Roi d’ordonner qu’il soit remboursé des 100,000 liv. qu’il a empruntées ; les rembourse lui-même avec la dot destinée à sa fille aînée, 434. Éloge du maréchal, 436. Lettres patentes envoyées au maréchal sur la fixation du territoire des cinq places conservées en Piémont, 485. Lettres patentes de M. de Savoie sur le même objet, 488. Autres lettres du duc de Mantoue sur le bon traitement qu’il promet faire à tous ses sujets qui ont servi le Roi, 492. Noms des capitaines qui ont servi en Piémont sous le maréchal, 494. (Mém. de Du Villars.) — Le maréchal fortifie Santia, XXXI, 367. Force le château de Casal à capituler, 369. S’empare de S.-Salvador et Valence, qu’il fait raser, 370. Fait construire des forts autour de Vulpian ; s’empare du château de Pomar, 374. Se rend maître de Montcalvo, 386. (Comm. de Rabutin.) — Renfermé dans Rouen, il tient un conseil de ses principaux capitaines, et délibère avec eux d’envoyer au Roi des instructions et mémoires sur l’état de la Normandie, offrant de remettre le commandement si on ne lui envoie des secours contre l’amiral Coligny et les Anglais, XXXIII, 262. Assiste au siége du Havre, 303. Sa mort, 319. (Mém. de Castelnau.)

Brissac (Charles de Cossé, comte de), se déclare contre les projets des Seize ; établit dans Paris la police la plus sévère ; de concert avec le prevôt L’Huillier et les échevins Langlois et Neret, il ouvre les portes aux troupes royales, XX, 275. Parcourt les rues en annonçant au peuple grâce et pardon ; fait prendre l’écharpe blanche ; placard affiché au nom du Roi, 277. (Introd.) — Défait le comte de Montgommery près de Lusignan ; prend son frère prisonnier, XXXIII, 439. (Mém. de Castelnau.) — Bat et défait les factieux en Bretagne, XXXVI, 331. Accorde à la garnison du château de Dinan une capitulation avantageuse, 334. (Mém. de Cheverny.) — Pille les reîtres sur le chemin de La Ferté ; se porte sur Falaise pour la défendre, XXXIX, 343. Y est fait prisonnier, XL, 2. Est envoyé par le duc de Mayenne auprès du duc de Parme pour le prier de revenir en France ; n’en obtient que de l’argent, 234. Remplace le comte de Belin dans le gouvernement de Paris, XLII, 119. Traite, avec plusieurs du parti des politi-