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reusement de rendre cette ville aux protestans de Dijon, qui le menacent de couper la tête à son fils s’il ne la rend pas, XXXV, 344.

Brigard, un des Seize, est arrêté pour une lettre qu’il écrit à un de ses oncles, du parti du Roi ; les Seize veulent qu’on le punisse de mort ; le parlement l’absout, XL, 362 ; XLVI, 136.

Brigueran (le receveur) meurt après avoir été taillé de la pierre ; on lui en tire deux, dont une de vingt onces, et l’autre de huit, XLVIII, 405.

Brillaud, domestique du prince de Condé, est tiré à quatre chevaux, comme coupable de l’avoir empoisonné, XLV, 357.

Brimeu (Atys et Jacq. de) sont faits prisonniers au siége d’Arras ; le dernier s’échappe, et rentre dans la ville, VII, 267.

Brimeu (Florimond de) est tué au combat livré aux Liégeois par le duc de Bourgogne, VIII, 244.

Brion jouit d’un grand crédit auprès de François I, XVII, 56. S’empare de la Bresse, se rend maître de Chambéry et de Turin, 132. Est condamné au bannissement, 159. Reprend ses fonctions ; meurt de chagrin, 160. (Introd.) — Répare et fortifie Marseille, 454. Est renvoyé en Espagne auprès du Roi prisonnier, pour lui porter de l’argent et des fourrures, et pour traiter de sa délivrance de concert avec l’archevêque d’Embrun et le président de La Selva, XVIII, 11. (Mém. de Du Bellay.)

Brion (de), resté neutre au milieu des partis, est enlevé chez lui par le sieur de Guyonvelle, qui lui tue huit de ses serviteurs, pille 20,000 écus et ses meubles, XL, 211.

Brion (Ph. Chabot de), amiral, emprisonné au bois de Vincennes, est remis en liberté ; il marie son neveu avec la nièce de la duchesse d’Étampes, XXIII, 297.

Briquemaut (le seign. de) soutient le siége de S.-Damian contre César de Naples, et force ce général à le lever, XXI, 132. (Comm. de Montluc.) — Est envoyé en Angleterre par le prince de Condé pour obtenir des secours aux huguenots ; il obtient de l’argent et des hommes, XXIV, 375. Est pendu en place de Grève avec Cavagnes, XXV, 300. (Mém. de Tavannes.) — Est nommé gouverneur de S.-Damian à la place du capitaine Vassé, XXIX, 93. (Mém. de Du Villars.) — Échoue dans son entreprise sur Bourges, XXXIII, 492. (Mém. de Castelnau.) — Est envoyé en Angleterre pour en tirer des secours, XXXIV, 156. (Mém. de La Noue.)

Brissac (Ch. de Cossé, seign. de), est blessé devant Perpignan en sauvant l’artillerie française, XIX, 380. Va au secours du capit. Bedaigne, et repousse avec lui les Impériaux, 443. Force la petite ville d’Arlon à se rendre, 447. Se porte sur les troupes commandées par Fernand de Gonzague, qui se retire à Landrecies, 456. Attaque et renverse son arrière-garde, 457. Repousse les Impériaux près du Quesnoy, 469. Se retire à Châlons, après avoir été deux fois pris et délivré, 535. Défait les Anglais sur le chemin de Marc dans la terre d’Oye, 593. (Mém. de Du Bellay.) — Est nommé gouverneur du Piémont, demande en vain qu’on lui envoie des secours ; son habileté et sa constance au milieu des privations ; exemple de sa sévérité en fait de discipline militaire, XX, 62. Il envoie présenter au Roi des remontrances contre le projet d’évacuer l’Italie, 80. Son désespoir en apprenant le traité de paix de Cateau-Cambresis ; il est forcé de démolir les places qu’il a défendues pendant neuf ans, 81. (Introd.) — Contribue à la prise de quelques forts de la terre d’Oye, XXI, 68. Est envoyé gouverneur en Piémont, 77. Est fait maréchal de France, 78. Se rend maître de Quiers ; détails sur la reddition de cette place, 81. Marche sur le château de Lanz, 91. Veut se retirer, ayant reconnu l’attaque impossible, 92. En est dé-