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mée de l’Empereur, 312. Défait cette armée après la retraite de ce prince, 313. (Mém. de Fleurange.) — Inspire à Louise de Savoie une passion qu’il ne partage pas ; est fait connétable, XVII, 15. Adresse ses vœux à madame de Châteaubriand, refuse les offres de Louise de Savoie, 57. Est privé de toutes ses pensions, 59. Accepte les offres de Charles-Quint, et se dispose à remplir ses nouveaux engagemens, 60. Trompe le Roi, 61. Se rend en toute diligence au château de Chantelle ; se déguise en simple gendarme ; est trompé dans ses espérances, 62. Se joint au marquis de Pescaire, général de l’armée espagnole ; attaque les Français à Biagrasso, 64. Les contraint à fuir, et les poursuit avec fureur ; va mettre le siége devant Marseille ; généreuse résistance de cette ville, 65. Comment il est diversement accueilli en Espagne par le Roi et la noblesse, 82. Retourne dans le Milanais, qu’il ravage ; va mettre le siége devant Rome, où il est frappé d’un coup mortel ; prise et pillage de cette ville, 94. (Introd.) — Mécontentement du connétable, 408. Son traité avec l’Empereur, 409. Se retire à Moulins, où il fait le malade, 410. Dissimule avec le Roi, qui vient l’y trouver, 411. Envoie le seigneur de Warty à Lyon, pour instruire le Roi de son départ, 412. Se retire à Chantelle ; sa lettre au Roi envoyée par l’évêque d’Autun, 413. Comment, après beaucoup de peines, il arrive à Chambéry avec le seigneur de Pomperaut, 414. Revient en Franche-Comté, où il trouve la plupart des gentilshommes qui doivent le suivre ; noms de ces gentilshommes, dont quelques-uns lui conseillent de rentrer en France ; traverse l’Allemagne ; arrive à Mantoue, se rend à Crémone, 418. Est conduit à Plaisance ; va trouver à Binasq le vice-roi de Naples et l’armée impériale, 419. Vient assiéger Marseille avec le marquis de Pescaire, 454. Se retire en toute hâte, 455. Est envoyé en Italie comme lieutenant général de l’Empereur ; sa conduite à Milan, XVIII, 19. Comment il force les plus riches de la ville à lui donner de l’argent pour payer ses soldats ; abandonne la place, et se porte sur Plaisance qu’il n’ose assiéger, 24. Essaie inutilement de surprendre Florence ; marche sur Rome, 26. Y est tué d’un coup d’arquebuse, 28. (Mém. de Du Bellay.) — Ses dernières paroles, XLV, 50. (L’Estoile.)

Bourbon (Louis de), fils du comte de Montpensier, vice-roi de Naples sous Charles VIII, meurt à l’âge de 18 ans, en allant visiter le tombeau de son père, XV, 47.

Bourbon (Pierre de), seigneur de Carenci, joûte au mariage du duc de Bourgogne, X, 371.

Bourbon (Gabrielle de), fille du comte de Montpensier, est mariée à Louis de La Trémouille, XIV, 399. Ses belles qualités ; sa dévotion, sa dignité dans son extérieur ; sa bonté dans la vie privée ; sa libéralité et sa magnificence, 447. Ses occupations ; ouvrages qu’elle compose pour l’instruction des jeunes filles ; réflexions de l’auteur sur le goût des femmes pour les lettres, 448. Exemples de femmes lettrées, 449. Gabrielle inspire de bonne heure à son fils Charles le goût des livres et des lettres, 451. Comment elle apprend sa mort, 506. Sa douleur, 507. Sa réponse à la lettre que lui écrit ensuite son mari sur cette perte, 513. Elle tombe malade de langueur, 519. Ses dernières paroles à son mari, 520. Sa mort, 523.

Bourbon (Ch. de), cardinal, envoie des secours au duc de Bourbon son frère, XI, 351.

Bourbon (le bâtard de) est arrêté par ordre du Roi, jugé par le prevôt des maréchaux, et jeté dans la rivière ; excès dont il s’étoit rendu coupable, VIII, 517 ; XI, 165.

Bourbon (Matthieu, bâtard de), est fait prisonnier à la bataille de Fornoue, XIII, 138. (Mém. de Comines.) — Est nommé amiral,