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dans la réception des chevaliers, 376. D’une autre espèce d’adoption qui se faisoit en coupant les cheveux de celui qui étoit adopté en fils, 379. Les chrétiens ont pris cet usage des païens, 380. À quel âge se faisoit cette coupe de cheveux, et avec quelle cérémonie, 381. Cette même cérémonie avoit lieu lorsqu’on coupoit les premiers poils de la barbe, 382. Antiquité de cet usage chez les Grecs et les Romains, 383. Les chrétiens purifièrent cet usage, 384. Affinité spirituelle contractée dans les adoptions par la coupe des cheveux et de la barbe, 385. Adoption que fit Bélisaire d’un certain Théodore, 387. Autre manière d’adoption inventée dans les derniers siècles par les rois et princes, 389. De la forme d’adoption appelée albergue, 390. Quoique les adoptions d’honneur ne donnassent aucun droit aux successions, l’alliance qu’elles faisoient contracter passoit aux enfans et aux parens de ceux qui étoient adoptés, 392. La qualité de père que Théodebert I et Childebert II, rois d’Austrasie, donnent dans leurs lettres, l’un à l’empereur Justinien, l’autre à l’empereur Maurice, fait présumer, ainsi que d’autres faits, qu’il se fit de pareilles adoptions entre les rois de France et les empereurs d’Orient, 393. Lettres citées à l’appui de cette opinion, 394. Les rois et empereurs se donnoient entre eux le titre de frères ; ce ne fut que par l’adoption d’honneur qu’ils se donnèrent ceux de père et de fils ; explication de deux monnoies d’or de Théodebert I et de Childebert II, par laquelle il paroît que ces deux princes avoient fait avec l’empereur Justinien et l’empereur Maurice de semblables traités d’alliance, 398.

Adorne (Jérôme) amène 6,000 lansquenets au secours des Impériaux, XII, 366.

Adorno, doge de Gênes, prend le titre de gouverneur au nom du roi de France, VI, 248. (Tabl. du règ. de Charles vi.) — Est chassé, puis rappelé, VII, 6. Vient à bout de persuader aux principaux nobles et au peuple de se donner au roi de France ; le Roi accepte la seigneurie de Gênes, et y envoie successivement plusieurs gouverneurs qui ne peuvent y rester, 7. (Boucicaut.)

Adrets (le baron des) se rend maître du Dauphiné pour les huguenots, XXIV, 340. (Mém. de Tavannes.) — Part de Lyon à la tête des huguenots ; reprend les places occupées par le comte de Suze, XXXIII, 220. Horribles cruautés qu’il exerce à Mornas, à Montbrison, 221. Se rend fameux dans toute la France, 222. Est gagné par les promesses du duc de Nemours, 287. Est fait prisonnier dans la ville de Valence, et conduit à Nismes, 288. (Mém. de Castelnau.)

Adrien d’Utrecht, cardinal, ancien précepteur de Charles-Quint, est nommé pape après la mort de Léon X, XVII, 50.

Age (M. d’), écuyer du Roi, est tué à l’attaque du Villebleuvin, L, 295.

Agnès, fille de Louis-le-Jeune et sœur de Philippe-Auguste, mariée à l’âge de dix ans à Alexis, fils de Manuel Comnène, devient l’épouse d’Andronic, qui a tué son mari, I, 25. Sauvée comme par miracle, elle reparoît à la cour d’Isaac l’Ange, 34. Épouse Théodore Branas, seigneur grec, 63.

Agnès de Bourgogne, femme de Charles, duc de Bourbonnais et d’Auvergne, meurt fort regrettée en son château de Moulins ; princes et seigneurs issus d’elle, XIV, 47.

Agorne (Thomas d’) seconde le duc de Lancastre dans le premier corps d’armée à la bataille de Navarette, IV, 410.

Aguerre (le capitaine Salvateur d’) met en fuite cinq soldats espagnols introduits dans Turin par surprise, XIX, 412.

Aigreville (le seign. d’), capitaine de Montargis, fait arrêter Ét. Chevalier et Dreux Budé, exécuteurs du testament du roi Charles vii, XIII, 257.