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il s’est emparé, qu’il venoit, de la part de la seigneurie de Venise, d’annoncer dans toutes les contrées des Sarrasins l’approche du maréchal, 59. Laisse aller ce commandant ; arrive au port de Barut, où il trouve les ennemis en bataille ; débarque malgré eux, les disperse ; assiége Barut, s’en empare, et brûle tout le pays, 60. Aborde à Sayette, prend terre malgré les Sarrasins, 61 ; tient pied pendant cinq heures contre une multitude d’ennemis, qui n’osent l’attaquer ; arrive devant la Liche ; ne peut débarquer, 65. Dangers auquel il échappe ; retourne à Famagouste, où il rétablit l’ordre, 66. Séjourne à Rhodes ; perd un de ses vaisseaux, 67. Répond aux plaintes que font les Vénitiens de la prise de Barut, 69. Sa noble conduite envers un capitaine de vaisseau chargé de lettres de la part des Vénitiens, 71. Est attaqué par une flotte vénitienne ; récit du combat qu’il soutient, 75. Reste maître du champ de bataille, 79. S’empare de deux vaisseaux qu’il rencontre, 81. Rentre à Gênes, où il est reçu avec de grands honneurs, 82. Envoie de l’argent et des consolations aux prisonniers conduits à Venise, 84. Se prépare à faire la guerre aux Vénitiens, 86. Sa réponse aux lettres envoyées par le sénat au roi de France pour excuser la conduite qui avoit été tenue envers le maréchal, 89. Y réfute les mensonges du doge, et prouve la trahison des Vénitiens, 96. Propose un défi pour se justifier, 100. Est recherché par des seigneurs italiens, 103. Ceux de Padoue et de Pise font hommage au roi de France, en sa personne, de leurs seigneurie et comté, 104. Réunit des troupes contre le jeune duc de Milan ; soutenu de Facin-Kan, marche contre lui, 105. Le force à demander la paix, 106. Travaille à l’extinction du schisme de l’Église, 107. Essaie de faire renoncer les Génois à l’obédience de l’anti-pape, 108. Assemble les plus sages de Gênes, 109. Leur expose les raisons qui ont décidé le roi de France à se déclarer pour l’élection la plus juste, 110. Les engage à reconnoître celle qui a été faite à Avignon, 112. Range à son avis tout le conseil, 113. Détermine le cardinal de Flisco à abandonner le parti de l’anti-pape ; prête de grandes sommes d’argent au pape Benoit, 116. Le reçoit à Gênes, et le décide à faire tous les sacrifices nécessaires à l’union de l’Église, 117. Se rend à Portovenère pour engager les Pisans à rentrer sous l’obéissance de leur seigneur, 119. Les Pisans lui offrent de le reconnoître pour leur seigneur ; sur son refus, offrent de se donner au roi de France, 120. Perfidie des Pisans, 123. Il travaille à donner la ville de Pise au Roi, 125. Traite avec les Florentins au sujet de cette ville, 132. Envoie ce traité au roi de France pour avoir son approbation, 134. Refuse aux ducs de Bourgogne et d’Orléans de donner des secours aux Pisans, vu le traité de vente approuvé par le Roi, 137. Ce refus mécontente les princes, 139. Excite l’envie contre le maréchal, 142. Il entreprend d’enlever Alexandrie aux Sarrasins, 145. Consulte à ce sujet Raymond de Lesture, prieur de Toulouse, 146. Envoie au roi de Chypre deux ambassadeurs, avec des instructions sur les moyens d’exécuter son projet ; contenu de ces instructions, 147. Le roi de Chypre approuve d’abord l’entreprise, 157 ; puis refuse d’y prendre part, 159. Le maréchal essaie en vain de rétablir l’union dans l’Église, en ménageant une entrevue entre les deux papes, 164. Veut empêcher que le roi de Naples ne se rende maître de Rome, 165. Charge Jean d’Oni d’aller auprès de Paul Ursin pour l’engager à s’opposer à ce dessein, 166. Équipe une flotte ; noms de ceux qui la commandent ; est contrarié dans sa marche par une tempête, 169. Travaille avec tant d’ardeur auprès de tous les princes chrétiens à la réunion de l’Église, qu’il parvient à faire convoquer un concile général, 171. Attaque qua-