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Baïs-sur-Baïs ; après avoir perdu beaucoup de monde, est forcé de se retirer ; ravage les environs de Nismes, 386. (Mém. de Philippi.)

Acorte (Bernardino d’), favori du duc de Milan, chargé de défendre le château de cette ville, le livre aux Français sans avoir été attaqué ; meurt de honte de sa trahison, XV, 32.

Acquet, chevalier anglais, est fait prisonnier à la bataille de Pont-Vallain, V, 89.

Actes du concile de Trente, etc., livre publié par un conseiller de la grand’chambre, et fort recherché, XLVIII, 54.

Adil-Chah est étranglé par ordre de son frère Touran-Chah, sultan d’Égypte, III, 32.

Adjacet, marchand florentin établi à Paris, achète le comté de Château-Vilain pour épouser la demoiselle d’Atry, XLV, 177. Se bat contre Pulveret, capitaine du château d’Encise, qui lui accorde généreusement la vie ; son ingratitude envers lui ; il est condamné à lui payer 2,000 écus, 218.

Adolphe de Clèves, seign. de Ravestain, gagne le prix à une joûte exécutée à Dijon, IX, 320. Sert le comte de Charolais dans la guerre dite du Bien public, X, 235. Joûte au mariage du duc de Bourgogne, 324, et contre le duc lui-même ; tient sur les fonts de baptême, avec la duchesse douairière, Philippe, fils de l’archiduc et de Marie de Bourgogne, 429. Ordonne à son fils Philippe de se départir de la guerre qu’il fait au roi des Romains, sous peine de le déshériter, 461.

Adolphe, duc de Gueldres, fils d’Arnould d’Egmond, se déclare pour les mécontens révoltés contre son père ; battu par lui, obtient son pardon ; fait le voyage de la Terre-Sainte ; revient, et se révolte de nouveau ; prend la fuite ; obtient une seconde fois son pardon ; forme avec la duchesse sa mère le complot d’enlever son père ; comment il l’exécute ; enferme Arnould au château de Bueren, IX, 63. Est forcé de le remettre en liberté ; scène entre le père et le fils ; prend la fuite ; est arrêté à Namur, où il est long-temps prisonnier, 64. Est délivré par les Flamands, et tué dans un combat près de Tournay, 79. XII, 96, 288 ; XIV, 61.

Adoption d’honneur en frère. N’étoit pas en usage chez les Romains, mais parmi les princes barbares et septentrionaux, III, 347 ; comment elle se faisoit, 348. Les Grecs en firent par nécessité, puis les Français, avec ces peuples barbares, 349. Celle qui fut en usage parmi les peuples civilisés ne fut point souillée par l’effusion du sang, 350 ; elle se faisoit par la communication réciproque des armes, 351 ; aussi par l’attouchement des armes, 352 ; et par serment, 353. Les peuples chrétiens ont introduit une manière d’adoption fraternelle plus sainte et plus pieuse, 355. Exemples cités, 356. Les Français ont pratiqué les adoptions fraternelles connues sous le nom de fraternités d’armes, 359. Exemples à l’appui, 360. Elles ne se contractoient pas toujours dans l’église ; elles se faisoient quelquefois par ambassadeurs entre princes absens, 361. Telle fut celle entre Louis xi et Charles, duc de Bourgogne, 362 ; celle entre Bertrand Duguesclin et le seigneur de Clisson, 363. Les chevaliers frères d’armes portoient l’ordre et le collier l’un de l’autre, 366.

Adoptions d’honneur en fils. Le défaut d’enfans, et surtout d’enfans mâles, donna lieu à ces adoptions, III, 369. Elles ont eu lieu sous les Romains ; celles entre les princes du Nord étoient des traités d’alliance, 370. Exemples de ces adoptions ; étoient considérées comme un honneur et une faveur très-grande, 371. Se faisoient par la tradition des armes, 372 ; ou en faisant passer sous sa chemise ou sous son manteau celui qu’on adoptoit pour fis, 374. La chevalerie paroît avoir tiré son origine de cette adoption, 375. Ce qui se prouve par les cérémonies usitées