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Allemagne à travers mille dangers, pour réfuter les impostures de l’Empereur ; Martin fait la célèbre campagne de Provence, et partage la gloire de Montmorency, 6. Jean remplit à Paris les fonctions de lieutenant général, rassure les habitans de cette ville, pourvoit aux approvisionnemens ; Guillaume est fait gouverneur de Turin ; découvre la trame du marquis Du Guast ; fait les dispositions les plus savantes en Piémont ; suspend l’orage qui menace les habitans de Cabrières et de Mérindol, 7. Meurt en revenant en France ; son éloge par Charles-Quint ; son goût pour les lettres. Martin, major général de l’armée du comte d’Enghien, prend part à la victoire de Cérisoles ; Jean est encore chargé de la défense de Paris, 8. Les deux frères, éloignés de la cour après la mort de François I, se consolent de leur disgrâce dans la culture des lettres. Jean se fixe à Rome, Martin se retire à Glatigny ; il y complète les Mémoires de son frère Guillaume ; projet de ce dernier de composer une histoire de France ; pourquoi ce projet ne put être exécuté, 9. Jugement de Montaigne sur les Mémoires de Langey ; efforts des éditeurs pour remédier dans une Introduction au défaut de détails essentiels qu’on y remarque, 11. Des différentes éditions de ces Mémoires, 12.

Bellay (Guill. Du), seigneur de Langey, fait précéder ses Mémoires d’un prologue dans lequel il expose les qualités qui conviennent à l’histoire, et celles qui sont nécessaires à l’historien ; il passe en revue tous les auteurs anciens qui se sont livrés à la composition de l’histoire, et démontre par leur exemple ce qu’il établit en principe, que pour être un bon historien il faut avoir vu soi-même ce qu’on raconte, ou l’avoir appris de témoins dignes de foi, XVII, 197 à 224. Il passe en Espagne pour savoir des nouvelles du roi de France, et revient en donner de certaines à madame la Régente, XVIII, 11. Se rend en poste à Rome pour prévenir le Pape de la marche du duc de Bourbon, 26. Lève à la hâte 2,000 hommes pour la défense de cette ville, 27. Se retire en combattant au château S.-Ange, 28. Signe avec le prince d’Orange une capitulation par laquelle lui et le seigneur Rence de Cère se retirent armes et bagues sauves, 29. Est envoyé par Lautrec près du Roi pour l’instruire des desseins secrets d’André Doria, 67. Ses conseils ne sont point écoutés, 68. Se rend en Angleterre pour traiter avec le Roi concernant des sommes dues à l’Empereur, 88. Est envoyé auprès des princes d’Allemagne, avec des instructions et d’amples pouvoirs, 125. Consent aux propositions faites par ces princes, et confirme l’amitié qui est entre eux et le Roi, 130. Va communiquer ce traité au roi d’Angleterre, 132. Est envoyé de nouveau auprès de ce prince ; objet de sa mission, 172. Donne avis au roi d’Angleterre des hostilités commencées contre lui par les Écossais, 176. Est chargé par le Roi de soutenir auprès de l’Empereur et du roi Ferdinand les droits du jeune duc de Wittemberg et des ducs de Bavière ; lettre qu’il adresse aux commissaires du roi Ferdinand à cet égard, 218. Assiste à l’assemblée d’Ausbourg comme médiateur, 221. Présente ses lettres de créance, 223. Son premier discours aux États en faveur du duc, 224. Son second discours, 238. Est envoyé en Bavière, 432. Découvre les menées de l’Empereur pour susciter en Allemagne des ennemis au Roi, 435. Est obligé de se cacher ; comment il parvient à diminuer l’effet des calomnies répandues contre le Roi, 439. Réclame la convocation d’une diète impériale qui a été annoncée, 443. Sa lettre aux électeurs et princes de l’Empire sur les dangers dont il est menacé, et sur la réclamation qu’il a faite en vain, 445. Est envoyé à Aix pour y prendre connoissance