Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/431

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

croisés, 138. Arrive au camp de Zara, 156. Accepte les propositions faites par Alexis, 162. Tend son pavillon à Corfou à côté de celui d’Alexis, 172. Monté sur une galère avec ce prince, vogue le long des murs de Constantinople pour le faire voir aux habitans, 194. Est nommé pour commander le 6e corps de bataille contre l’empereur Alexis, 198. Est chargé de garder le camp du côté de la campagne pendant qu’on assiége Constantinople, 212. Accompagne le jeune Alexis, parti pour soumettre le reste de l’Empire, 238. Reproche à ce prince sa conduite envers les chefs croisés, 244. Campe dans le quartier le plus avancé de Constantinople, 272. Se rend maître de Bucaléon, 274. Fait publier un édit portant que le butin sera mis en commun, 278. Rend hommage à Baudouin élu empereur, 284. Épouse la veuve de l’empereur Isaac ; assiste au couronnement de Baudouin ; obtient l’île de Candie, 286 ; puis le royaume de Thessalonique ; son portrait, 288. Va trouver l’empereur Baudouin à Messinople, 294. Division qui s’élève entre ces deux princes, et à quel sujet, 296. Le marquis rebrousse chemin ; met garnison au château de Dydimothique, 298. Va assiéger Andrinople, 300. Va au devant des députés qui lui sont envoyés de Constantinople, 302. S’excuse auprès de Ville-Hardouin de sa conduite envers l’empereur Baudouin ; promet de s’en remettre au doge de Venise, au comte de Blois, et suspend le siége qu’il a commencé, 304. Reçoit de nouveaux députés et entre en négociation, 306. Se rend à Constantinople et fait sa paix avec l’Empereur, 312. Retourne à Thessalonique, 314. Arrête l’empereur Alexis et le fait conduire prisonnier au Montferrat, 320. Fait la guerre à Léon Sgure et assiége Corinthe, 328. Se met en défense contre le roi de Bulgarie, 378. Se rend à Serres, qu’il entoure de murs, et soumet tout le pays d’alentour, 424. Vient à Messinople, demande une entrevue à l’empereur Henri ; et lui fait hommage, 452. En s’en retournant, est attaqué par les Bulgares et blessé, 454. Sa mort, 456. (Ville-Hardouin.)

Montferrat (Guill. de), issu du premier mariage du marquis Boniface, assiste au couronnement de Pierre de Courtenay ; est chargé de la garde de son jeune frère Démétrius, et déclaré protecteur de la régente Marguerite de Hongrie, sa belle-mère, I, 462. Lève une armée en faveur de l’empereur Robert, part avec Démétrius, et meurt en arrivant en Grèce, 476.

Montferrat (Guill. Paléologue, marq. de), gagne le prix dans un tournoi ; est fiancé avec Anne d’Alençon, XVI, 154.

Montfort (Simon de), baron de France, prend la croix, I, 100. Va trouver le duc de Bourgogne pour l’engager à se mettre à la tête de la croisade, 122. Traite avec le roi de Hongrie, quitte l’armée, et se rend auprès de lui, 170.

Montfort (Guy de), frère de Simon, se rend avec lui auprès du roi de Hongrie, I, 170.

Montfort (Rotrou ḍu) prend la croix, I, 104.

Montfort (Philippe de) entre en accommodement avec un émir des Sarrasins, II, 111. (Tabl. du règ. de S. Louis.) — Vient proposer au Roi de traiter de nouveau avec l’émir, 278. Est envoyé par les prisonniers chrétiens auprès du Roi pour savoir le traité qui venoit d’être conclu avec le Souldan, 289. Assiste au siége de Bélinas, 363. (Joinville.)

Montfort (Simon de), distingué par de hauts faits d’armes, mais ambitieux et cruel, est nommé chef de l’expédition contre les Albigeois, et meurt avant la fin de la guerre, II, 36.

Montfort (Amaury de), fils de Simon, cède ses droits sur le comté de Toulouse à Louis VIII, II, 37. Succède à Montmorency dans la charge de connétable, 52.