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troupe, ainsi que le seign. de Buotières, XVII, 447. Sollicite du duc de Montmorency la permission de marcher en avant contre les Impériaux, XIX, 49. Il l’obtient avec peine, à condition qu’il mettra beaucoup de prudence dans sa conduite, 50. Se rend à Brignolles, où le seign. de Boisy s’associe à son entreprise, 51. Opposition qu’il rencontre de la part du seign. de Bonneval, 52. Est fait prisonnier avec le seign. de Boisy ; détails sur cette affaire, 59. Est ramené à Brignolles, 66. Est nommé gouverneur et lieutenant général en Piémont, 289 ; et grand-maître de la maréchaussée, à la place du duc de Montmorency, 290. Sa mort, 294.

Montemarciano (Sfondrate, duc de), neveu du pape Grégoire XIV, conduit en France une armée d’Italiens au secours de la Ligue ; est attaqué près de Montméliant par Lesdiguières ; passe le pont de l’Isère, pénètre dans la Bresse, XL, 301. Arrive à Verdun, où il est reçu par les ducs de Lorraine et de Mayenne ; état de son armée, 308.

Montenegro (le marq. de), capit. espagnol, rend la ville d’Amiens par composition, XXXVI, 330 ; XLIII, 366 et 370 ; XLVII, 215.

Montespedon (mad. de), veuve du maréchal de Montejean, revient de Piémont en France avec le marquis de Saluces, et se marie avec le prince de La Roche-sur-Yon ; détails sur ce second mariage, XXVI, 74 et suiv. Comment elle se trouve frustrée de la riche succession de M. de Châteaubriant, par la donation que ce seigneur fait de ses biens au connétable de Montmorency, 88 et suiv.

Montesquiou brûle la cervelle au prince de Condé après la bataille de Jarnac, XX, 133.

Montfaucon (Barthelemy de), fils du seign. de Montfaucon de Bar, est sauvé par le Sarrasin qui sauva Joinville, et confié ensuite à sa garde par le même Sarrasin, II, 286.

Montfaucon (le baron de) est blessé mortellement à la prise de Montselles, XV, 333.

Montfaucon (Gabriel de), commandant le château de Manfredonne pour le Roi, se rend au prince Frédéric moyennant ses bagues sauves, XIV, 269.

Montferrand (le seign. de) fait prisonniers auprès de Ver les capitaines Salignac et Moucaut, du parti protestant, XXII, 133. Emporte le château de La Roche-Chalais, 305. Meurt d’une blessure reçue au siége de Gensac, 552.

Montferrat (le marq. de) accepte la proposition qui lui est faite de se mettre à la tête de la croisade ; se rend à Soissons, où il reçoit la croix des mains de Foulques, I, 19. Refuse son assistance particulière au jeune Alexis, 26. Recueille dans le camp des Latins les Français poursuivis par les Grecs de Constantinople, 32. Reçoit Murtzuphle, envoyé par Alexis pour le prier d’entrer secrètement à Constantinople, 44. Espère épouser l’Impératrice, femme d’Isaac, et brûle de la délivrer des dangers qu’elle court, 48. Ses droits au trône de Constantinople, 58. Reçoit de Baudouin la partie de l’Empire située au-delà du canal, 60. Épouse la jeune veuve d’Isaac, et change le fief qui lui étoit échu en partage contre la province de Thessalonique, 61. Se brouille un moment avec l’empereur Baudouin, et donne la pourpre à Michel, jeune enfant que Marguerite son épouse avoit eu d’Isaac, 69. La paix se rétablit bientôt entre les deux princes, 70. Presse vivement Léon Sgure et Alexis ; fait ce dernier prisonnier, 72. Vole au secours de sa capitale menacée par les Bulgares, 81. Périt dans les défilés du mont Rhodope ; sa tête est portée à Joannice, 89. (Notice.) — Vient à l’assemblée de Soissons, et accepte la conduite de la croisade, 126. Est conduit en l’église de Notre-Dame, y prend la croix, et retourne au Montferrat, 128. Donne et emprunte de l’argent pour le passage des