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la suspension des monitoires de Grégoire XIV, et d’attendre un temps plus favorable, 149. Prend le château de Château-Thierry, 150. Va à Reims avec les princes de sa maison, l’ambassadeur de Savoie et le cardinal Pellevé, etc. ; y discourt sur la prochaine élection d’un roi ; prétendans à la couronne, 159. Va au devant des troupes que le Pape lui envoie ; mauvais état de ces troupes ; mésintelligence entre les chefs, 178. Désapprouve hautement les exécutions des Seize, 200. Arrive à Paris ; comment il reçoit Louchard et Senaut, qui prétendent justifier les exécutions des Seize, 206. Prend conseil de quelques membres du parlement pour faire justice des Seize ; promet la vie sauve à Bussy-le-Clerc, qui lui remet la Bastille ; nomme à sa place Dubourg, 215. Fait procéder à l’élection de quatre présidens du parlement ; promet au sieur d’Aubray que dans 24 heures il lui fera raison des Seize, 216. Ménage la Sorbonne ; fait publier l’abolition des coupables de la mort du président Brisson ; fait faire le procès à Cromé et à Gaulchery ; sort de Paris emmenant avec lui Bussy-le-Clerc et le petit Launay, président du conseil des Seize, 222. Joint le duc de Parme ; attaque avec lui le roi de Navarre à Aumale, et le repousse, 238. Mécontent du duc de Parme et des Espagnols, il écrit au président Jeannin de reprendre les négociations avec les agens du Roi, 245. Se retire à Rouen après la défaite de l’armée catholique, pour s’y faire traiter du mal de Naples, 257. Donne avis aux principaux de son parti qu’il ne fera rien avec le roi de Navarre qu’après en avoir averti le Pape ; envoie auprès de S. S. l’évêque de Lisieux et des Portes, 275. Revient à Paris pour dissiper une assemblée de bourgeois qui veulent envoyer vers le Roi pour le presser de se faire catholique, 278. Renvoie rudement les Seize qui viennent lui faire des plaintes contre les politiques, 282. Nomme de sa propre autorité deux échevins, l’un du parti des Seize, l’autre du parti des politiques, 292. Touche 400 écus de la succession de M. Desbaldit, secrétaire du Roi, laquelle est dévolue à ceux du parti de l’Union, 293. Refuse audience aux Seize et met leur requête au néant, 299. Se rend à l’hôtel-de-ville à une grande assemblée, où il déclare qu’il a délibéré de convoquer les États, et invite les politiques à se départir de traiter avec le roi de Navarre ; permet contre son gré qu’on demandera au Roi la liberté du commerce, 300. Présente au parlement une déclaration contenant les causes qui l’obligent à continuer la guerre contre le roi de Navarre ; exhorte tous les catholiques à se soustraire à son obéissance, et à s’unir à lui, 319. Empêche sous main qu’on ne se saisisse de Cromé ; manque une entreprise sur La Roche-Guyon, 320. Harangue les États, 325. Crée un grand amiral et quatre maréchaux, 331. Fait lire en présence du légat, de l’ambassadeur d’Espagne, de l’archevêque de Lyon et autres, les lettres adressées par les principaux seigneurs catholiques au duc de Mayenne et aux États, pour demander un lieu propre à tenir des conférences pour la paix ; débats à ce sujet, 335. Il est décidé, contre l’avis du légat, que les lettres seront portées aux États, 337. Va à Reims emportant 4,000 écus que Sennami lui fait toucher fort à propos, 341. Écrit à mess. de Paris pour les prier de recevoir le duc de Feria et lui faire autant d’honneur qu’à lui, 343. Va à Soissons au devant du secours que lui amène le comte Charles de Mansfeld, 349. S’abouche à Soissons avec le duc de Feria, et convient avec lui de travailler à faire élire reine de France l’infante d’Espagne ; avantages qui lui sont promis, 359. Joint l’armée de Charles Mansfeld ; met le siége devant Noyon, 360. Le prend après trois mois de défense, 375. Arrive à Paris avec les ducs de Guise et d’Aumale, 389. Renvoie chez lui un