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XXXII, 7. (Comm. de Rabutin.) — Elle veut épouser Henri de Courtenay, XXXIII, 74. Constitue prisonnière sa sœur Élisabeth, 75. (Castelnau.)

Marie Stuart, reine d’Écosse, épouse le fils du comte de Lenox, XXIV, 417 ; puis Bathuel ; se réfugie en Angleterre, où elle est faite prisonnière, et enfin décapitée, 418. (Mém. de Tavannes.) — Prétend au trône d’Angleterre, XXXIII, 77. À la mort de François II son mari, elle s’embarque à Calais et retourne en Écosse, 124. Détails sur ce voyage ; noms des seigneurs qui l’accompagnent, 125. Est recherchée de plusieurs grands princes, ce qui excite la jalousie de la reine Élisabeth, 127. (Castelnau.) — Fait mourir le comte de Lenox son mari, XLV, 69. Est décapitée au château de Fotheringay ; détails sur son exécution, et sur la cause de son arrêt, 327. (L’Estoile.)

Mariette (Guill.), secrétaire du Roi, dénonce à Pierre de Brezé, ensuite au Roi, un prétendu complot du Dauphin ; l’imposture découverte, il est condamné par le parlement à avoir la tête tranchée, XI, 186.

Marignan (le marq. de), général des troupes impériales, forme le blocus de Sienne, XX, 64. (Introd.) — Fils d’un fermier des impôts à Milan, il se rend utile dans les guerres d’Italie, où il joue un grand rôle ; livre un combat à Ste.-Bonde, XXI, 178. Essaie de prendre Sienne par famine, 207. Envoie la veille de Noël à Montluc la moitié d’un cerf, six flacons de vin, six pains blancs, etc., 213. À minuit, il livre un assaut à la citadelle et au fort de Camollia, 215. Se rend maître du fort, 218 ; le perd ensuite, 224. Sur une lettre de l’Empereur, il fait venir de l’artillerie pour battre la place, 229. Après de vaines tentatives, il renvoie cette artillerie à Florence, et affame Sienne, 258. Danger qu’il court, 259. Moyen qu’il emploie pour mettre la division dans la ville, 269. (Comm. de Montluc.) — Défait le maréchal de Strozzi, et soumet la république de Sienne à l’obéissance de l’Empereur, XXXI, 372. (Comm. de Rabutin.) — Étant devant Metz, il fait faire par un trompette des ouvertures de paix au duc Horace Farnèse, XXXII, 323. (Siége de Metz.)

Marigny (le seign. de), de Picardie, est blessé dans une escarmouche devant Metz, et meurt de ses blessures, XXXI, 147 ; XXXII, 294.

Marillac (M. de), capit. au régiment des Gardes, est tué au siége de Privas, LI, 164.

Marillac (M. de), maréchal de camp, s’oppose à l’avis de M. de Toiras, qui conseille de poursuivre les Anglais qui veulent se retirer à l’île d’Oye, LI, 55. Est chargé de diriger une partie des travaux de la digue construite pour fermer le grand port de La Rochelle, 63. Est fait maréchal de France à la sollicitation de la Reine mère, 163.

Marillac (Michel de) : sa naissance, sa famille, sa maturité précoce, sa grande capacité pour les affaires ; il est reçu conseiller au parlement de Paris ; est entraîné dans le parti de la Ligue, mais reste attaché aux bases de la monarchie ; devient maître des requêtes ; veut résigner sa charge, XLIX, 441. Est nommé surintendant des finances, est fait garde des sceaux ; travaille à l’amélioration des lois ; est disgracié et mis en prison, 442. S’y occupe d’ouvrages de piété ; sa mort, ses divers ouvrages, ses mœurs sévères ; son Mémoire sur la part qu’il prit à l’arrêt concernant le maintien de la loi salique, 443. Lettre au cardinal de Berulle, qui accompagne ce Mémoire, 444 et suiv. (Notice.) — Conduite qu’il tient pendant la Ligue, 453. Ses trois actions signalées pendant ce temps, 454. Comment il contribue à la réduction de Paris, 455. Est nommé capitaine de la dixaine où il demeure ; est du parti de la Ligue française, qui veut le roi de Navarre pour roi à condition qu’il se fera catholique, 456. Fait le