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et le grand bailli du Hainaut ; est exposée à Liége aux insultes des deux partis ; se retire au château de La Fère, où elle reste quelque temps avec le duc d’Alençon, 10. Brave la colère de Henri III, et fait évader ce duc de sa prison, 11. Est conduite par sa mère auprès de son mari à Nérac ; excite la passion de Pibrac par la coquetterie la plus raffinée ; se moque ensuite de cet amant, 12. Montre pour les amours de son époux une complaisance qui compromet sa dignité ; reçoit les hommages du vicomte de Turenne ; demande vengeance à son époux des outrages qu’on lui fait, 16. Revient à la cour, entre dans de nouvelles intrigues, prend les intérêts du duc de Guise ; elle se perd dans l’esprit des deux partis, 17. Elle est arrêtée en retournant à Nérac, puis relâchée ; reste deux ans dans l’inaction à la cour de son mari ; s’empare de l’Agenois ; est forcée de quitter précipitamment Agen, 18. Se réfugie à Carlut, se rend maîtresse du château d’Usson, et en chasse Canillac ; y passe plusieurs années au milieu de la guerre civile, 19. Détresse où elle s’y voit réduite ; y compose ses Mémoires ; lettre qu’elle écrit à Brantôme, 20. Refuse de consentir à la dissolution de son mariage, dans la crainte qu’Henri IV n’épouse la duchesse de Beaufort ; y consent lorsqu’elle apprend qu’il recherche Marie de Médicis ; sa lettre au Pape à ce sujet, 21. Sert avec ardeur les intérêts du Roi ; reçoit sa visite au château de Madrid, 22. Trouve enfin le repos dans une maison située sur le bord de la Seine ; s’y entoure des hommes de lettres les plus distingués ; ses occupations, ses libéralités, 23. Assiste au baptême des enfans de France ; fait donation de tous ses biens au Dauphin ; sa mort, 24. Diversité de sentimens sur cette princesse ; ses Mémoires, qui ne laissent aucun doute sur les égaremens de sa jeunesse, sont regardés par les premiers académiciens comme un des modèles dignes d’être employés à la perfection de notre langue, 25. Éditions diverses de cet ouvrage, 26. (Notice.)

Étant enfant, elle préfère le marquis de Beaupréau au prince de Joinville, depuis duc de Guise ; pourquoi, 30. Résiste aux huguenots, 31. Après le colloque de Poissy, est envoyée à Amboise, où madame de Dampierre la prend en amitié, 32. Retourne à la cour auprès de sa mère ; l’accompagne à Bar-le-Duc, à Lyon, à l’entrevue de Bayonne ; description des fêtes qui s’y donnent, 33. La suit à Tours, où elle va avec le Roi voir le duc d’Anjou, 36. L’entretien qu’elle a avec son frère produit sur elle un changement ; elle lui promet son appui auprès de la Reine, 39. Comment elle tient sa promesse, 40. Accompagne la Reine à S.-Jean-d’Angély, 41. S’aperçoit du refroidissement de son frère ; quelle en est la cause, 42. Regret qu’elle en témoigne à sa mère ; elle tombe malade, 43. Soins que lui donnent sa mère et le duc d’Anjou, 44. Sa réponse à sa mère au sujet de la proposition qui lui est faite d’épouser le roi de Portugal ; elle écrit à la duchesse de Lorraine sa sœur pour la prier de faire hâter le mariage du duc de Guise avec la princesse de Porcian, 45. Comment elle reçoit la proposition d’épouser le prince de Navarre, 46. Son mariage avec ce prince ; détails à ce sujet, 48. Ses frayeurs dans la matinée de la S.-Barthelemy, 53. Elle obtient du Roi et de la Reine la vie de mess. de Miossens et Armagnac, 56. Sa réponse à sa mère à une question qu’elle lui fait sur son mari, 57. Avertit le Roi et la Reine du projet formé par le roi de Navarre et le duc d’Alençon de se réunir aux huguenots ; en empêche l’exécution ; accorde son amitié au duc d’Alençon, 58. Dresse un mémoire pour le Roi son mari ; ses regrets de la mort du roi Charles, 60. Triste pressentiment qu’elle éprouve à l’arrivée de Henri III en France,