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Grecs devant le château Peracet, 350. Attaque le premier les Comans à la bataille d’Andrinople ; y est blessé, 354, et tué, 356. (Ville-Hardouin.)

Louis, duc d’Orléans, fils de Charles V : réjouissances publiques à l’occasion de sa naissance ; pieuse éducation qu’il reçoit, V, 370. Son courage ; envoie un défi au roi d’Angleterre ; aime et protége les gentilshommes et les preux, 371. Son portrait, ses qualités, 372. Ses enfans, 374.

Louis de Malle, comte de Flandre, beau-père de Philippe, duc de Bourgogne, charge d’impôts son peuple, qui se révolte ; son incapacité pour le gouverner, VI, 191. Se réfugie en France ; meurt à S.-Omer, lorsqu’il se disposoit à retourner dans ses États, 199.

Louis, duc d’Anjou et de Touraine, frère de Charles V : son portrait, V, 348. Ses exploits en France, 349. Ses conquêtes en Italie ; meurt roi de Naples, 350. (Christ. de Pisan.) Est envoyé par Charles V auprès de Grégoire XI pour le retenir à Avignon, VI, 174. Son ambition ; est nommé régent du royaume, 178. S’empare d’un des trésors de son frère ; veut maintenir l’ordonnance de Charles V, qui fixoit la majorité de son fils à 14 ans, 179. Contraint Savoisy à lui livrer le trésor du château de Melun, 182. Montre envers les habitans de Paris une inflexibilité qui achève d’aigrir les esprits, 190. Part pour Avignon, 191. Concerte avec le Pape son expédition de Naples, 198. Arrive sur les frontières de ce royaume ; prend le titre de roi ; envoie solliciter des secours en France ; état de détresse où il se trouve, 201. Est vaincu à Barletta ; meurt de chagrin, 202. (Tabl. du règ. de Ch. VI.)

Louis, duc de Bourbon, frère de Jeanne, femme de Charles V : son caractère, V, 358. Est prisonnier en Angleterre, où il se fait aimer de tout le monde ; prend en Auvergne plusieurs places fortes, 359. Fait la guerre en Espagne, en Afrique, 360. Sa charité envers les dames pauvres, 361. Ses autres qualités, 362. (Christ. de Pisan.) — Est nommé l’un des tuteurs de Charles VI, VI, 179. Quitte la cour, et va avec une foule de chevaliers réprimer les pirates de Tunis, 223. Ses succès dans cette expédition, 224. Veut rendre à la France Bordeaux et Bayonne ; mais n’étant pas soutenu, échoue dans son entreprise, 245. Embrasse le parti de Jean-sans-Peur, 261. Demande qu’on lui fasse son procès dans les règles, 271. Se retire dans ses terres, 273. Refuse de prendre place au conseil du duc de Bourgogne, 283. Se retire à Moulins, et se rapproche du parti du jeune duc d’Orléans, 288. Sa mort, 290. (Tabl. du règ. de Ch. VI.)

Louis, frère de Charles VI, appelé monseigneur de Valois, âgé de 10 ans, porte l’épée de Charlemagne à la cérémonie du sacre, VI, 183. II obtient le duché de Touraine. 202. Presse son frère de secouer le joug de ses tuteurs ; réunit dans son caractère tous les contrastes ; ses qualités brillantes, ses vices ; son portrait par le moine de S.-Denis, 212. Épouse à Melun Valentine, fille du duc de Milau, 219. Reçoit le duché d’Orléans en échange de celui de Touraine ; partage l’empressement du Roi pour la guerre de Bretagne, 228. Est écarté du gouvernement, 230. Y reprend de l’influence par le crédit de Valentine son épouse, 232. Fait rentrer la France sous l’obédience de Benoît XIII, 239. Obtient par le crédit d’Isabelle la possession du duché de Luxembourg, 245. Se livre dans l’âge mûr à des excès scandaleux ; son intrigue avec Mariette d’Enghien, femme d’Aubert de Cany, 253. Se fait nommer lieutenant général du royaume, et ne met plus de bornes à ses prodigalités, 257. À l’approche du duc de Bourgogne, quitte Paris avec la Reine, Valentine et le Dauphin ; s’arrête à Corbeil, 261. Se retire avec la cour à Melun, y lève une