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voir son ambition trompée, resserre ses liaisons avec Maximilien et le duc de Bretagne, 149. Se rend auprès de ce dernier ; est sensible à la beauté d’Anne de Bretagne, et forme dès-lors le projet de rompre son mariage avec Jeanne ; revient assister au sacre du Roi, 150. Cherche à se concilier le vœu général par sa popularité ; se rend au parlement en grande pompe ; y fait exposer ses griefs contre le gouvernement par son chancelier, 153. S’adresse ensuite à l’Université, qui prend le même parti que le parlement, 157. Se sauve avec un petit nombre d’amis à Verneuil, 158. Se voit obligé de négocier avec Madame ; en obtient des conditions désavantageuses, 159. Se sert de Philippe de Comines pour animer le connétable de Bourbon contre madame de Beaujeu, 160. Essaie de s’emparer d’Orléans ; se replie sur Beaugency ; est obligé de négocier encore ; fait comprendre le connétable dans le traité, 161. Se tient confiné à Blois ; refuse de se rendre à la cour ; quitte furtivement Blois et se rend en Bretagne ; sa présence y ranime les espérances des ennemis de Madame, 165. Défend la ville de Nantes, 168. Entre dans Vannes à la tête de l’armée bretonne ; entame des négociations pour avoir le temps de fortifier ses places ; se décide à livrer bataille à l’armée royale, 174. Est fait prisonnier à la bataille de S.-Aubin ; danger qu’il y court, 175. Est enfermé à la tour de Sablé, puis au château de Lusignan ; ensuite dans la tour de Bourges, 177. Plein de reconnoissance pour le Roi, qui le délivre de prison, il lui sacrifie sa passion pour Anne de Bretagne, et lui promet d’employer ses partisans bretons à l’exécution de son dessein, 193. Part pour aller défendre Gênes, menacé par le roi de Naples, 213. Attaque Rapalo, en chasse les Napolitains ; est chargé de la garde d’Asti, 217. Instruit des trahisons de Ludovic et de la ligue des puissances, écrit au duc de Bourbon les lettres les plus pressantes pour demander des secours, 236. S’empare de Novarre, et empêche Ludovic de se joindre aux Vénitiens, 237. Y est assiégé par ce duc ; sa belle conduite pendant ce siége, 240. Est nommé gouverneur de Normandie, 244 ; puis relégué à Blois ; refuse le commandement d’une armée destinée à reconquérir le royaume de Naples, 245. (Tabl. du règ. de Ch. VIII.) — Devenu roi de France, fait casser son mariage avec Jeanne de France, et épouse Anne de Bretagne, veuve de Charles VIII, 433. Envoie en Italie une armée conduite par d’Aubigny et Jean-Jacq. Trivulce, 434. Fait son entrée à Milan ; rentre en possession de la ville de Gênes, 435. Fait la conquête du royaume de Naples ; perd cette conquête un an après, par suite de la bataille de Cerisolles, 444. Recouvre Gênes révoltée, et fait décapiter Paul de Novis, 456. Signe la ligue de Cambray ; somme les Vénitiens de lui rendre les places et seigneuries qu’ils lui ont enlevées, 457. Gagne la bataille d’Agnadel ; reprend toutes ces places, 458. Irrité de la conduite du pape Jules, convoque à Tours une grande assemblée pour savoir comment on agira contre ce pape, 459. Envoie une grande armée à Milan, 464. Approuve la conduite de La Trémouille à l’égard des Suisses, 491. Épouse en secondes noces Marie, sœur du roi d’Angleterre, et meurt quatre mois après, 492. (Panég. du Chev. sans repr.)

Les espérances que ce prince fit concevoir en montant sur le trône furent en partie réalisées ; dans quel état la France se trouvoit à l’égard des puissances de l’Europe, XV, 5. En apprenant la mort de Charles VIII, Louis part pour Amboise, partage la douleur générale, oublie les injustices qu’il a éprouvées, 6. Son entrevue avec la reine Anne de Bretagne ; il paie de ses propres fonds les magnifiques funérailles qu’il fait faire à son prédécesseur ; rassure Louis de La Trémouille par un beau