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nou en terre, dira l’Ave Maria, 412. Envoie des lettres au prevôt des marchands de Paris, portant ordre de faire une épitaphe à l’archevêque de Paris nouvellement décédé, dans laquelle on feroit mention de ses liaisons avec le comte de Charolois pendant la guerre dite du Bien public, 413. Donne le gouvernement de Guyenne au seign. de Beaujeu, frère du duc de Bourbon, 415. Conclut avec le duc de Bretagne une trève dans laquelle le duc de Bourgogne est compris, 428. Donne au duc de Bretagne le comté de Montfort et une somme d’argent, 430. Fait son héraut d’armes et gratifie de cent écus d’or Jean d’Auvergne, qui lui apporte la nouvelle de la prise de Lectoure, 432. Part de Tours pour aller en Guyenne, et fait rompre le pont de cette ville par où il est passé, pour que personne ne le suive, 433. Danger qu’il court par la chute d’une grosse pierre, 436. Marie sa fille aînée au seigneur de Beaujeu, 438. Rend un édit concernant les gens d’armes du royaume ; un autre touchant les monnoies, 441. Donne S.-Quentin au connétable de S.-Paul, 442. Son entrevue avec lui à Noyon, 445. Mécontentement du Roi à son égard, 446. Fait une trève avec le duc de Bourgogne, 447. Envoie des présens au roi Édouard, 450. Fait un traité avec le roi d’Arragon, qui lui rend le comté de Roussillon, 451. Accorde la grâce à un franc-archer condamné à être étranglé pour larcins, après que les médecins ont fait une ouverture à son corps pour découvrir la cause des maladies qui régnoient alors, et dont ce franc-archer étoit attaqué ; ordonne de solenniser la fête de S. Charlemagne, 453. Se rend à Pont-Ste.-Maixence, où il fait conduire une grande quantité d’artillerie, XIV, 2. Grande procession à Paris le jour de la Sainte-Croix ; il prend d’assaut la place du Tronquoy, 3. Assiége Montdidier, qui se rend par composition, ainsi que Roye et le château de Moreul ; se rend en Normandie, 4, où on entretient de fausses nouvelles, 5. Mande auprès de lui le duc de Bourbon, 6. Ordonne une levée d’hommes pour marcher contre les Anglais, 8. Fait un emprunt à la ville de Paris, et donne 75,000 écus d’or aux Anglais, d’après un traité conclu avec eux ; son entrevue avec le roi Édouard à Pequigny, 10. Fait publier la trève de sept ans arrêtée avec ce prince, 11. Reprend S.-Quentin sur le connétable de S.-Paul, 13. Conclut une trève marchande avec le duc de Bourgogne ; fait la paix avec celui de Bretagne, qui renonce à toute alliance contre le Roi, 14. Désappointe les généraux maîtres des monnoies ; rend une ordonnance relative aux écus d’or, 29. Convoque un concile national à Lyon ; ordonne la levée d’un écu sur chaque pipe de vin, 31. Rachète Marguerite d’Anjou, prisonnière du roi Édouard, et réunit la Provence à la couronne, 37. Marie et donne de grands biens à deux demoiselles de Lyon, nommées la Gigonne et Passe-Fillon, qu’il a ramenées de cette ville, 40. Reçoit à Tours le roi de Portugal ; honneurs qu’il lui fait rendre à Orléans et à Paris, 42. À la nouvelle de la mort du duc de Bourgogne, se rend à Compiègne ; range sous son obéissance plusieurs villes appartenant à ce duc, 54. Obtient Arras par composition, 55. Soumet Hesdin, 56. Fait le siége d’Arras qui s’est révolté ; foudroie cette ville, 57 ; lui fait grâce, et en devient maître ; convoque l’arrière-ban, pour faire la guerre aux Flamands, 58. Reçoit Cambray par composition ; appelle le parlement de Paris à Noyon pour y terminer le procès fait au comte de Nemours, 59. Fait faire des bombardes et des boulets de fonte, et des échelles pour assiéger les villes de Flandre et de Picardie qui ne sont pas encore réduites, 68. Se rend maître de la ville de Condé, 72. Fait défendre les assemblées que les prédications d’un cordelier