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noissant qu’il a été joué, envoie menacer le Pape de sa colère, 236. Encourage les cours supérieures à agir comme si la pragmatique n’étoit point supprimée, 237. Sa haine personnelle pour le duc de Bretagne ; il dissimule avec lui, le comble de caresses, le nomme son lieutenant général, 239 ; l’engage à prendre parti pour Marguerite d’Anjou contre Édouard, roi d’Angleterre ; paroit lui-même prendre un vif intérêt à cette princesse ; signe avec elle un traité insignifiant ; lui facilite les moyens de retourner en Angleterre, 240. Veut établir la gabelle en Bourgogne ; ses paroles à l’ambassadeur Chimay, 241. Refuse les demandes du duc de Bourgogne, se désiste enfin de ses prétentions ; cède ses droits au duché de Luxembourg ; but de son voyage en Bretagne, 242. Signe deux traités avec le roi d’Arragon ; clauses de ces traités, 244. Pris pour arbitre entre les rois de Castille et d’Arragon, il les mécontente tous deux, sans utilité pour lui-même, 246. Son entrevue avec le roi de Castille, 247 ; avec la reine d’Arragon ; donne au comte et à la comtesse de Foix les terres et seigneuries de Roussillon et de la Cerdagne, 248. Bannit à perpétuité le comte de Dammartin, 249. Entretient la mésintelligence entre le duc de Bourgogne et son fils par le moyen des seigneurs de Croy, 251. Par quels moyens vexatoires il parvient à racheter les villes de la Somme cédées au duc de Bourgogne par le traité d’Arras ; son entrevue à Hesdin avec ce duc, 253. Ses tentatives auprès du comte de Charolois pour le faire consentir au rachat de ses villes, 254. Son affectation à combler de biens les seigneurs de Croy, détestés du comte, 255. Malgré les promesses faites au duc de Bourgogne, change tous les gouverneurs des places de la Somme ; fait sommer le comte de Nevers de rompre avec le comte de Charolois et de se rendre à sa cour, 256. Nouvelle entrevue à Lille avec le duc de Bourgogne ; pense à établir des relais sur toutes les routes de France, 257. Cède la ville de Savone et ses droits sur Gênes à Sforce, duc de Milan ; fait arrêter Philippe de Bresse, le plus jeune des fils du duc de Savoie ; envoie au roi d’Arragon quelques troupes pour l’aider à entretenir la guerre contre les Catalans, 258. Fait signifier au duc de Bretagne, par le chancelier Pierre de Morvilliers, défense de s’intituler duc par la grâce de Dieu, de battre monnoie, de faire aucune levée extraordinaire, de recevoir les sermens des prélats, etc. ; s’avance avec des troupes pour commencer les hostilités en cas de refus, 259. Trompé par les fausses promesses du duc, licencie ses troupes et se retire en Picardie ; nomme des commissaires pour juger la conduite du duc ; griefs allégués contre lui, 260. Signe une trève avec Édouard, roi d’Angleterre, 263. Propose une nouvelle entrevue au duc de Bourgogne, qui l’accepte ; refus qu’il y éprouve de la part de ce prince ; refroidissement entre eux, 264. Le mauvais succès de l’expédition de Rubempré le force à quitter Hesdin, 266. Essaie de prévenir les suites fâcheuses de cette affaire par le moyen d’Antoine de Croy, qui refuse de s’en mêler, 267. Envoie des ambassadeurs au duc de Bourgogne réclamer la liberté de Rubempré, et la remise en ses mains d’Olivier de La Marche, 268. Peu de succès de cette ambassade ; entame de nouvelles négociations, 269. Reprend ses projets contre la Bretagne ; convoque à Tours une assemblée des grands du royaume ; noms des principaux personnages qui s’y trouvent ; sujets de plaintes portées contre le duc par le chancelier et le procureur général ; le Roi accable des plus durs reproches le duc d’Orléans, qui essaie de justifier le duc de Bretagne, 270. Prolonge la trève avec le roi d’Angleterre, 273. Accorde un nouveau délai au duc de Bretagne ; supprime et rétablit la cour des aides, 274. Grossit le nombre de ses