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(Mém. de Joinville.) — Circonstances où le Roi exposa sa vie, 409. Quelques détails sur la fête donnée à Saumur, 411 ; sur l’entrée du Roi dans la ville d’Acre, 413 ; sur la familiarité qui existoit entre le Roi et Joinville, 418. Anecdote à ce sujet, 424. Présens que Louis IX reçut à Sajette de la part de Comnène, seigneur de Trébisonde, 425. (Variantes.)

Sa lettre au sultan Nedjm-Eddin, III, 14. Se rend prisonnier à l’eunuque Djemaleddin ; est conduit chargé de chaînes à Mansourah, et renfermé dans la maison du secrétaire du Sultan, 29, 41, 49, 53, 58. Dédaigne les habits que le Sultan lui envoie, et refuse de se trouver au repas qu’il avoit fait préparer pour lui, 42. Paie 400,000 pièces d’or pour sa rançon et celle de la Reine, de son frère et autres seigneurs, 33, 43, 44, 49, 58. Passe à la rive occidentale du Nil, et s’embarque pour Acre, 34. Après avoir échappé des mains des Égyptiens, se décide à porter la guerre dans le royaume de Tunis, 35. Ses préparatifs ; reçoit du roi de Tunis 80,000 pièces d’or, et n’en porte pas moins ses armes en Afrique ; débarque à Carthage ; sa mort change la face des affaires, 36, 58. (Extr. des aut. ar.) — Les rois de France ont toujours regardé saint Louis comme le modèle qu’ils devoient suivre dans l’administration de la justice, 73. Charles VIII voulant travailler à la réformation du royaume, écrit à la chambre des comptes de Paris pour qu’elle recherche la forme que ses prédécesseurs, et surtout S. Louis, ont tenue en donnant audience au pauvre peuple, 74. (Dissert. sur l’hist. de S. Louis).

Louis-le-Huttin, roi de France. État déplorable où il trouva la France en montant sur le trône ; il publie un édit pour l’affranchissement des serfs, IV, 72. Cet édit ne remplit pas l’attente du Roi, qui avoit besoin d’argent ; accorde la paix aux Flamands, et bientôt se prépare à recommencer la guerre ; meurt au milieu de ses préparatifs, 73. Pendant un règne fort court, ce roi rétablit l’ordre dans les monnoies, punit les exactions, favorise les lettres, accorde à l’Université le privilége des messageries, 74.

Louis XI, fils de Charles VII, s’unit aux princes mécontens qui publient un manifeste sous son nom, VII, 67. Réclame inutilement contre son père le secours du duc de Bourgogne, 68. Combat à côté de son père au siége de Pontoise, 69. Force les Anglais à lever le siége de Dieppe, 71. Remporte une victoire sur les Suisses, et rejoint son père à Metz, 72. Forme le criminel projet d’enlever son père et de s’emparer de la couronne, 78. Est relégué en Dauphiné, où il ne cherche qu’à donner de nouveaux sujets de plaintes au Roi, 79. Se retire auprès du duc de Bourgogne, qu’il essaie de brouiller avec le Roi ; fomente des intrigues à la cour ; est accusé par une chronique d’avoir formé le projet d’empoisonner son père, 83. (Tabl. du règn. de Ch. VII.) — Né le 4 juillet 1423, est tenu sur les fonts par le duc d’Alençon, et baptisé par Guillaume de Champeaux, évêque et duc de Laon, 101. (Mémoires concern. la Pucelle.) — N’étant encore que dauphin, il se rend indépendant dans le Dauphiné ; épouse Charlotte de Savoie malgré son père ; s’enfuit en Franche-Comté, et de là en Flandre ; se lie avec Charles, comte de Charolois, IX, 51. Fixé dans la ville de Genep, il est instruit de ce qui se passe à la cour de son père, et prépare ses vengeances, 52. À son avénement à la couronne, il promet froidement au duc de Bourgogne une amnistie dont il excepte sept personnes ; cherche à éloigner ce prince de la France, et se flatte de dominer à sa cour, 53. Rachète les villes de la Somme cédées par la paix d’Arras, 54. Envoie au comte de Charolois Alain Chartier, évêque de Paris, pour le calmer et gagner du temps ; em-