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Lyon, 85. Désapprouve la conduite précipitée du Pape ; a une première entrevue avec lui à Cluny, 86, puis une seconde ; entretien remarquable de ces deux souverains, 87. Marie son frère Charles à Béatrix, héritière du comté de Provence, 88. Se prépare à la croisade, 90. Sa réponse à l’archevêque de Paris et à la reine Blanche, qui veulent l’en détourner, 91. Tient un parlement à Paris ; résolutions qui y sont prises, 93. Envoie des frères prêcheurs et mineurs s’informer s’il a fait tort à quelques particuliers, 94. Apaise tous les différends qui existoient parmi les seigneurs, 96. Juge une cause singulière entre les Dampierre et les d’Avesne ; histoire qui donna lieu à cette cause, 97. Pour assurer la tranquillité de son royaume, emmène avec lui le duc de Bourgogne et les comtes de Bretagne, de La Marche et de Toulouse ; conclut une trève avec le roi d’Angleterre, 98. Se rend à S.-Denis ; y reçoit le bourdon et la pannetière des mains du cardinal de Châteauroux ; traverse Paris processionnellement ; donne ses dernières instructions à la reine Blanche, à qui il confie solennellement la régence du royaume, 99. Se met à la tête de son armée et se dirige vers Aigues-Mortes ; son portrait, 100. Débarque dans l’île de Chypre ; fait, cesser la discorde qui régnoit parmi ceux qui devoient lui servir d’auxiliaires, 101. Tient un conseil pour décider de quel côté il se dirigera ; adopte celui du roi de Chypre, qui étoit de faire une invasion en Égypte ; part de Nicosie, paroît devant Damiette ; ordonne sur-le-champ la descente ; son discours aux chefs qui l’entourent, 102. Se jette dans la mer et aborde des premiers, 103. Entre dans Damiette avec la reine Marguerite ; se rend pieds nus à la principale mosquée, autrefois dédiée à la sainte Vierge ; prend la résolution funeste de passer l’été dans cette ville, 104. Se décide à marcher sur le Caire, 105. Rejette les conditions de paix que le Sultan lui fait offrir ; fait construire une digue sur le Nil, devant la Massoure ; permet à regret à son frère Robert de passer le premier, 106. Marche à son secours ; est repoussé, se replie ; est attaqué dans sa retraite, résiste avec courage, et obtient l’avantage du combat ; sa douleur en apprenant la mort de son frère ; il rétablit les communications de son armée ; vole au secours de son frère Charles d’Anjou ; parvient à le sauver, 108. Rejette le conseil de retourner à Damiette ; sa réponse fière au Sultan, qui lui fait demander de fixer un jour pour une bataille décisive ; sa conduite admirable au milieu des maux qui viennent accabler son armée ; trait de bonté envers un de ses valets de chambre, 109. Veut se sacrifier pour son armée ; fait embarquer les malades sur le Nil ; arrive presque mourant dans la petite ville de Casal, 110. Est arrêté et conduit à la Massoure, 111. Sa piété, sa résignation pendant sa captivité ; traite avec le Sultan de sa rançon et de celle des chrétiens ; sa réponse à un mameluck qui lui apporte le cœur d’Almoadau, 112. S’embarque pour la Syrie, débarque à Acre ; motifs de son séjour dans cette ville ; refuse de se liguer avec le sultan de Damas ; obtient, après de longues négociations, la liberté des Français prisonniers en Égypte ; soutient des guerres avec les mamelucks et le sultan de Damas, 113. Parvient à fortifier plusieurs places de Syrie ; reçoit des présens du Vieux de la Montagne, qui lui avoit fait des menaces ; se décide à rester encore quelque temps à Acre, malgré les instances de la reine Blanche, qui le presse de revenir ; renvoie près d’elle les comtes de Poitiers et d’Anjou ; soigne lui-même les malades, et rend les derniers devoirs aux morts, 114. Refuse de faire le pélerinage de Jérusalem, que le sultan de Damas l’invite à entreprendre ; raisons de ce refus ; visite les autres lieux célèbres de la Palestine ; reçoit à Jaffa la triste nouvelle de la mort de sa mère, 115.