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menter chaque jour, 50. Fait un traité qui assure son retour en France, 51. Refuse de rendre la Normandie au roi d’Angleterre ; confisque tous les fiefs mouvans de la couronne qui lui avoient appartenu ; force Richard, frère de Henri III, à se rembarquer ; renouvelle la trève de cinq ans avec ce roi ; quelles en sont les conditions ; sa mort, 52. (Précis des guerres entre la Fr. et l’Angl.)

Louis IX, roi de France, accueille le jeune Baudouin et le remet en possession de plusieurs domaines de sa famille, I, 492. Dégage la couronne d’épines, et la place dans la chapelle du Palais ; demande à l’empereur Frédéric II un sauf-conduit pour le jeune Baudouin, et l’obtient, 498. S’oppose à l’abandon des terres de Courtenay par le jeune Baudouin à Ville-Hardouin, et fournit à ce dernier les fonds dont il avoit besoin, 500. (Décad. de l’Emp. lat.) — Est sacré à Reims à l’âge de 12 ans, II, 29. Ses qualités physiques, 30. Marche avec sa mère au secours du comte Thibaut ; gagne l’amour des soldats ; rejette avec fermeté les propositions des seigneurs confédérés, 43. Réunit au domaine de la couronne les comtés de Blois, de Chartres, de Sancerre, et la vicomté de Châteaudun ; fait renoncer Alix à ses droits sur la Champagne, 43. Marche contre le comte de Bretagne et lui pardonne, 54. Entre dans la Brie à la tête d’une armée ; fait trembler Thibaut ; ayant atteint l’âge de 21 ans, est déclaré majeur ; réprime les prétentions exagérées du clergé, 55. Sa fermeté à cette occasion, 56. Apaise les troubles causés à Toulouse par le tribunal de l’Inquisition ; obtient du Pape que ce tribunal soit suspendu, 58. Menacé par deux assassins du Vieux de la Montagne, s’entoure d’une compagnie de gardes armés de massues, 59. Rachète la couronne d’épines engagée aux Vénitiens, et la reçoit en grande pompe à Paris, 60. Sa réponse à la proposition que le Pape lui fait faire de mettre le comte d’Artois, son frère, sur le trône impérial ; envoie des ambassadeurs à l’empereur Frédéric, et l’engage à se réconcilier avec le Pape, 70. Travaille à terminer par des négociations nobles et franches la lutte qui existoit entre eux ; tient une cour plénière à Saumur ; se rend à Poitiers pour installer son frère Alphonse dans son fief ; danger qu’il y court, 71. Va trouver presque seul son ennemi Lusignan, déconcerte tous ses projets et revient à Paris ; met en état de défense les côtes de Bretagne et de Normandie ; déclare dans un parlement Lusignan rebelle, marche contre lui, et par une attaque soudaine déjoue tous ses projets, 72. Échappe au danger d’être empoisonné, 73. Pousse la guerre avec vigueur contre le roi d’Angleterre ; sa défense héroïque au pont de Taillebourg, 74. Sa victoire à Saintes ; accorde la paix à Lusignan, et pardonne à Isabelle, 75, et au comte de Toulouse ; accorde une trève de 5 ans au roi d’Angleterre ; lui permet de traverser la France avec son armée jusqu’à Calais, 76. Revient à Paris rétabli d’une maladie contagieuse, 77. Presse les cardinaux de procéder sans crainte à l’élection d’un pape, et leur promet sa protection contre Frédéric, 78. Se rend à Cîteaux avec la reine Blanche, ses deux frères, six barons, et deux envoyés de Frédéric ; s’y entretient avec le pape Innocent IV ; refuse de lui donner asyle en France, mais promet de secourir l’Église s’il la voit injustement opprimée, 80. Décide que les seigneurs possesseurs de fiefs dans deux États seront tenus de choisir entre les deux suzerains, et ne garderont de fief que dans le royaume qu’ils auront adopté ; tombe dangereusement malade à Pontoise ; inquiétude générale des Français pour sa vie, 83. Revenu d’un long évanouissement, Louis IX prie l’évêque de Paris de lui donner la croix ; se rétablit promptement, et fixe son départ à deux ans, 84. Ne juge pas à propos de se rendre au concile de