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L’assiége, et la prend par capitulation ; la remet entre les mains des députés de Franç. Sforce, 48. Soumet Vigève et tout le pays de l’Omeline ; s’empare de Biagras ; prend Pavie d’assaut, la préserve de l’incendie, 49. La remet aux mains du duc de Milan ; marche sur Plaisance, d’après les remontrances du légat du Pape, 50. Conclut le mariage d’Hercule, fils du duc de Ferrare, avec madame Renée, fille de Louis XII, 51. Passe l’hiver à Bologne ; se rend à Recanat, 52. Entre dans la Pouille ; va loger à Nochière, 53. Campe dans un lieu nommé Troye ; détails de quelques petits combats livrés aux Impériaux, commandés par le prince d’Orange, 54. Comment il manque de se rendre maître de Naples, 58. S’empare de Venouze par capitulation ; arrive devant Naples, 59. Campe à Ponge-Réal ; construit deux forts, 60. Meurt d’une maladie qui se met dans le camp ; noms des seigneurs qui succombent avec lui, 74. (Mém. de Du Bellay.) — Sa réponse fière aux seigneurs qui lui reprochent de n’avoir pas livré combat au prince d’Orange, XXV, 31. Seconde faute qui lui est reprochée ; il soumet toutes les places des environs de Naples, entre autres celle de Melphe, 33. Donne le prince de ce nom à M. de Vieilleville pour en tirer rançon, 34. Lui fait présent de deux galères dont il s’est rendu maître, 44. Assiége Naples, qu’il manque de prendre par sa faute ; meurt de la peste, 46. (Vieilleville.) — Meurt en Italie avec Pierre de Navarre ; épitaphes faites pour eux par Ferdin. Gonsalve, XLV, 50. (L’Estoile.)

Lauxfort, mineur anglais, travaille au siége de S.-Quentin aux contre-mines, XXXII, 451.

Laval (le seign. de) se joint à Duguesclin pour aller au secours de Charles de Blois, IV, 226.

Laval (André de), depuis maréchal de Loheac, jeune homine âgé de 12 ans, accompagne le comte d’Aumale à la bataille de la Brossinière, VIII, 96. Y est fait chevalier, 98. Se rend à Sully auprès du Roi avec son frère, 183. Rend Laval à Talbot par composition, 220. (Mém. conc. la Puc.) — Assiége Mortaing, et force les Anglais à se rendre ; noms des seigneurs qui le secondent, 541. (Richemont.)

Laval (Guy de), seign. de Mont-Jean, accompagne le comte d’Aumale à la bataille de la Brossinière, VIII, 96. Écrit à ses mère et aïeule, dames de Laval et de Vitré, qu’il est arrivé à Loches, où il a vu le Dauphin ; portrait de ce prince ; qu’ensuite il est allé à S.-Aignan, où il a été reçu par le Roi ; qu’il s’est excusé d’amener avec lui si peu de monde, 223. Qu’il est parti avec ce prince pour Selles en Berri ; qu’il y a vu la Pucelle, qui lui a promis de lui faire boire du vin à Paris en peu de temps, 224 ; qu’il l’a vue monter à cheval, armée tout en blanc, une petite hache à la main, et son frère armé de même ; qu’il y a trouvé le duc d’Alençon, et un gentilhomme de son frère de Chauvigny ; qu’on y attendoit le connétable avec 600 hommes d’armes, 225. Que le seign. d’Argenton, un des principaux gouverneurs, lui a fait un bon accueil ; que la Pucelle lui a dit avoir envoyé à son aïeule un petit anneau d’or ; que M. d’Alençon, le bâtard d’Orléans, et Gaucourt, devoient partir de Selles après la Pucelle ; que le Roi s’efforce de le retenir auprès de lui jusqu’à ce qu’elle soit devant Orléans, 226. Confiance de la Pucelle dans son entreprise ; Guy espère qu’avant peu la besogne sera exécutée ; il se recommande à ses mère et aïeule, les prie de lui donner de leurs nouvelles, et leur envoie une minute de son testament pour qu’elles y ajoutent ce que bon leur semblera, 227 ; date de cette lettre, 228.

Laval (le comte de) est blessé pendant la marche de l’armée commandéc par le maréchal Du Biez, se rendant dans la terre d’Oye, XIX, 592.

Laval (le capit.), lieut. du seign.