Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/34

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

B

Bacqueville (le vicomte de) est tué au siége de Rouen, XLVI, 231.

Bade (le marquis de), après une conférence tenue entre deux pères jésuites et le luthérien Smidelinus, renonce au luthéranisme et se fait catholique, XL, 165.

Bades (le marquis de) est tué à la bataille de Montcontour, XXV, 145 ; XXXIII, 481.

Badouère (le sieur), nommé par le Roi pour aller en ambassade à Clèves, est révoqué d’après les représentations de M. de Sully, qui lui fait rendre 600 écus qu’il a reçus pour son voyage, XLVIII, 358.

Bagdad. Récit que des marchands font au Roi sur la prise de cette ville et du calife par le roi de Tartarie, II, 422.

Baglon (Horace, seigneur de), chef des bandes noires, est tué dans une affaire près de Naples, XVIII, 62.

Baharites (les esclaves). Comment ils parviennent aux premières dignités de l’Égypte, et donnent des sultans à ce pays. Ce sont eux qui, à la journée de Mansourah, repoussent Louis IX de cette ville, et contribuent à la dernière victoire que les Égyptiens remportent sur ce prince, III, 20. Ils assassinent Tourau-Chah, et élèvent sur le trône le turcoman Azzeddin-Aibegh. Leur origine, leur fin, 21.

Bailleul, gentilhomme du pays de Caux, célèbre par son habileté dans l’art de la chirurgie ; proverbe sur la famille des Bailleul, XLI, 37.

Baillon (la dame), femme de Pierre de L’Estoile, se retire à Corbeil, à cause de la disette de Paris, XLVI, 78. Est faite prisonnière par les Espagnols ; est mise à 75 écus de rançon, et se retire à Villeroy ; revient à Paris, 104.

Baillon (Jean-Paul), général vénitien envoyé pour défendre la ville de Bresse prise par Gritty, est défait en chemin, et forcé de se retirer, XV, 391.

Bajazet, empereur des Turcs, le lendemain de la bataille de Nicopolis, fait venir dans son pavillon tous les seigneurs français faits prisonniers, liés avec des cordes, VI, 464. Les fait tenir assis à terre devant lui ; fait tuer en sa présence les chevaliers et écuyers chrétiens, 465. Emmène à Burse le comte de Nevers, 470. Accorde congé aux prisonniers moyennant rançon, 471.

Balagny (le maréchal de) laisse prendre par sa faute plusieurs places importantes de la Picardie, XXXVI, 296. (Mém. de Cheverny.) — Est choisi par Catherine de Médicis pour aller en Pologne préparer les esprits à l’élection du duc d’Anjou ; on lui associe Charbonneau, Dubelle et Choisnin, XXXVIII, 23. Est accueilli dans son voyage par l’archiduc Ferdinand et par l’Empereur, qui soupçonne qu’il va en Turquie, 24. Arrive en Pologne, séjourne peu à Cracovie ; y visite les salines, 25. Se rend en Lithuanie pour voir le Roi ; est conduit à la forteresse Ticouchin par le référendaire Sarnikoskri, 26. Est reçu avec grande courtoisie par tous les seigneurs de la cour, 27. Contracte une étroite amitié avec le référendaire et les enfans du grand chancelier, 28. Fait dans toutes les compagnies l’éloge des qualités du duc d’Anjou, 29. Après la mort du roi de Pologne se décide à venir en diligence en France, 30. Assiste avant son départ à la cérémonie des funérailles du Roi, 31. Détails sur cette cérémonie, 32. Arrive à Poltoz, 33. Reçoit une lettre favorable de la sœur de Sigismond, 34. Se rend à Dantzick, y reçoit des présens des magistrats de la ville, 35. Description de Dantzick, 36. Courtoisie de la noblesse polonaise, 37. De retour à Paris, il est renvoyé en Pologne, 38. Tombe malade à Cracovie ; arrive à Connin auprès de l’évêque de Valence ; est envoyé par lui visiter le maréchal Oppa-