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cès par écrit, ou sur enquête faite par un des juges commis à cet effet, III, 65.

Juifs (les) sont bannis, perdent leurs trésors, et se réfugient en Alsace et en Lorraine, VI, 240.

Jules II, pape, enfreint le traité de Cambray après la mort du cardinal d’Amboise, XIV, 458. Se ligue avec les Vénitiens pour faire perdre à Louis XII le duché de Milau, 459. Envoie un bref au roi d’Espagne pour le relever du serment fait à Cambray, 463. (Panég. du Cheval. sans repr.) — Fait arrêter César Borgia, et le force à abdiquer ses dignités, XV, 60. Affecte un grand dévoûment pour la France ; donne au cardinal d’Amboise le titre de légat a latere et le gouvernement d’Avignon, 61. Dispose des bénéfices que le cardinal Ascagne Sforce avoit possédés dans le duché de Milan ; exige que le roi de France lui sacrifie Jean de Bentivoglio, seign. de Bologne, et qu’on lui remette cette place, 72. Essaie d’amener les Vénitiens à lui céder Fuenza et Rimini ; sur leur refus signe la ligue de Cambray, 81. Commence à se déclarer contre la France ; motifs qui le dirigent ; négocie avec les Vénitiens, resserre les liens qui l’unissent à Henri VIII, roi d’Angleterre ; essaie de détacher les Suisses de Louis XII, 101. Sous de frivoles prétextes attaque le duc de Ferrare, ami de la France ; sans déclaration de guerre, prend toutes les mesures pour chasser les Français d’Italie ; son armée est battue près de Vérone, 102. Renoue des négociations avec Louis XII ; élève très-haut ses prétentions ; signe avec Ferdinand un traité qui met à sa disposition l’armée espagnole ; lui donne l’investiture du royaume de Naples, que ce prince reçoit malgré le traité de Savone, 103. Le Pape tombe malade ; après son rétablissement il fait une vaine tentative sur Ferrare, et s’enferme dans Bologne, 104. Entame des négociations avec Chaumont qui vient l’y assiéger, et donne par là le temps aux Vénitiens et aux Espagnols de venir à son secours ; vêtu d’une cuirasse et le casque en tête, il va au milieu de l’hiver assiéger La Mirandole, qu’il force à capituler, 105. Trouve moyen de dissoudre le congrès de Mantoue, 106. Donne la pourpre à l’évêque de Sion, ennemi déclaré des Français ; s’enferme dans Ravennes, 107. Convoque un concile à S.-Jean-de-Latrạn pour l’opposer à celui de Pise convoqué contre lui, 108. Tombe malade, et guérit par une sorte de miracle ; met en interdit le territoire des Florentins, où le concile de Pise s’est ouvert ; projette de rétablir les Médicis ; détermine Ferdinand et les Vénitiens à former une ligue avec lui contre le roi de France, 109. Henri VIII et Maximilien sont compris dans ce traité ; Jules tient un consistoire dans lequel il excommunie les cardinaux qui ont contribué à la réunion du concile de Pise, 110. Feint d’adopter un projet de traité qui lui est présenté par l’ambassadeur de France ; mais, au mépris de son engagement, ouvre à Rome le concile de Latran, 117. S’unit étroitement avec Maximilien contre les Vénitiens, 120. Rejette avec dédain la médiation de la reine Anne ; est surpris par la mort, 122. Ses projets contre la France, 123. (Tableau du règ. de Louis XII.) — Fait demander à la comtesse de La Mirandole, fille naturelle de Trivulce, qu’elle lui remette cette place ; sur son refus, commande à son neveu le duc d’Urbain de l’aller assiéger, 343. Il y vient lui-même ; événement qui favorise la prise de cette place, 349. Le Pape y fait son entrée par les brèches, 350. Il veut aller assiéger Ferrare ; mais, sur l’avis du capitaine Jean Fort, il envoie faire le siége de la Bastide, 351. Sa douleur en apprenant la défaite de ses gens devant cette place ; il essaie de se rendre maître de Ferrare par trahison, 360. Envoie au duc un nommé Augustin Guerlo pour