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demande de se retirer ; consacre ses armes dans l’église de S.-Denis, 280. Prie pour un enfant qui depuis trois jours ne donnoit aucun signe de vie ; l’enfant fait quelque mouvement, est baptisé, et meurt peu après ; la Pucelle se moque de ceux qui lui supposent des pouvoirs surnaturels ; va à Bourges avec le Roi, 281. Est chargée de diriger avec le sire d’Albret le siége de S.-Pierre-le-Moustier et de La Charité ; contribue à la prise de la première ville ; veut aller dans l’Île de France, 282. Se rend à Mehun-sur-Yèvre auprès du Roi, qui lui donne des lettres de noblesse ; démasque Cath. de La Rochelle, qui se disoit inspirée, 283. Va à Melun ; sa révélation au sujet de cette ville ; bat et fait prisonnier un capitaine du duc de Bourgogne, 284. Se rend avec 2,000 hommes à Compiègne, 285. Fait une sortie sur les Bourguignons ; est coupée dans sa retraite ; veut gagner la campagne ; est faite prisonnière, 286. Joie des Anglais à la nouvelle de cet événement ; la Pucelle est conduite à Marigny, puis au château de Beaulieu ; essaie en vain de se sauver ; est menée au château de Beaurevoir près de Cambray, 288. Apprenant qu’elle va être remise aux Anglais, s’élance du haut du donjon où elle étoit prisonnière ; est renfermée de nouveau, puis conduite à Arras dans la forteresse de Crotoy, et enfin à Rouen, 290. Est chargée de fers, 291. Est interrogée par Pierre Cauchon ; sa présence d’esprit ; sa fermeté dans ses réponses, 292. Quelques-unes de ces réponses, 293. Sa virginité est de nouveau constatée par des matrones, 296. Sa sagesse et sa retenue en démasquant la mauvaise foi de ses juges ; conclusions prises par le promoteur contre elle, 297. Confond toutes les ruses de ses juges, 298. En appelle au Pape, ou au concile de Bâle ; tombe malade par suite de mauvais traitemens ; est menacée d’être mise à la question ; sa réponse à cette menace, 299. On cherche en vain à lui arracher par artifice une rétractation qu’on n’a pu obtenir par menace, 300. Est conduite au cimetière de l’abbaye de S.-Ouen, où Guillaume Érard la prêche, 301. Signe de force une formule de rétractation, 303. Est condamnée à passer le reste de ses jours en prison ; est exposée aux outrages de ses gardiens, 304. Est obligée de reprendre les habits d’homme, les seuls qu’on lui eût laissés dans sa prison ; sa douleur en apprenant qu’elle est condamnée à périr sur un bûcher, 305. Se calme, se confesse, et demande à communier ; est conduite dans un chariot sur la place du Vieux-Marché, 306. Détails sur son supplice, 308. Accuse l’évêque de Beauvais d’être la cause de sa mort, 309. Il paroît en 1436 une fausse Pucelle, qui prétend s’être soustraite à la fureur des Anglais ; détails sur elle, 311. En 1440, il en paroît une autre qui avoue son imposture, 312. L’arrêt de réhabilitation de la Pucelle est prononcé à Rouen, 314. Détails concernant sa famille ; faveurs qu’elle obtint, 315. Détails sur la maison de Jeanne d’Arc à Domremy ; le conseil général du départem. des Vosges en a fait l’acquisition au nom du département, 316. (Suppl. aux Mém. sur J. d’Arc.)

Lettres de noblesse accordées par Charles VII à Jeanne d’Arc et à sa famille, 333. Les 12 chefs d’accusation portés contre Jeanne d’Arc, et sur lesquels l’université de Paris fut consultée par le tribunal de Rouen, 337. Pièce traduite par M. Lebrun des Charmettes ; sentence d’absolution et de justification de la Pucelle d’Orléans, 346. Noms de ceux qui la rendirent, 354. Pièces tirées des manuscrits de mess. les cardinaux de Rohan et de Soubise, 355. (Pièces relat. à l’hist. de J. d’Arc.) — Extrait du journal rédigé par un bourgeois de Paris, 356 ; de la chronique de Monstrelet, 362. Lettre adressée par Henri VI au duc de Bourgogne sur la condamnation de Jeanne d’Arc, 373. Copie de cette