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oncle et se rend à Vaucouleurs ; est admise avec beaucoup de peine devant Baudricourt ; détail sur cette entrevue d’après la déposition du témoin Bertrand de Poulangy, 246. Malgré le traitement de Baudricourt, reste inébranlable dans son projet ; redouble de prières, s’impatiente des retards ; prie tous ceux qu’elle voit de la mener auprès du Dauphin, 247. Répond aux questions de Baudricourt et finit par l’ébranler, 248. Prend la résolution de partir à pied ; se met en route, revient sur ses pas ; rencontre Jean de Novelonpont ; son entretien avec lui, 249. Sa naïveté, son ton d’inspiration entraînent ce gentilhomme ; elle va à Nancy avec son oncle auprès du duc de Lorraine, 250. Son entrevue avec ce duc, 251. Obtient enfin de Baudricourt des lettres pour le Roi ; opinions sur les motifs qui déterminèrent ce gouverneur, 252. Reçoit des vêtemens d’hommes de divers habitans de Vaucouleurs ; escorte de Jeanne d’Arc, 253. Se met en route ; étonne tout le monde par son assurance, 254. Parvient à la faire partager à ses compagnons de voyage, que les dangers de la route intimidoient, 256. Sa modestie en impose à ceux à qui la beauté inspire des désirs coupables ; ne voit dans les précautions qu’on prend pour cacher sa marche qu’un retard inutile apporté à son entreprise, 257. Arrive à Fierbois, et demande au Roi la permission de se présenter devant lui ; va rendre grâces à Dieu dans l’église de Sainte-Catherine ; sa dévotion particulière pour cette sainte ; on lui permet d’aller à Chinon, où des commissaires l’interrogent ; elle refuse d’abord de répondre, 258. Répond enfin qu’elle a deux choses à remplir : 1o de faire lever le siége d’Orléans, 2o de faire sacrer le Roi à Reims, 259. Reçoit la visite de plusieurs seigneurs, qu’elle étonne par son éloquence, son ton d’inspiration et sa piété, 260. Paroît devant le Roi ; divers récits sur cette entrevue, 261. Inspire de la confiance au Roi et à ses ministres ; prophéties répandues sur elle, 264. Est interrogée par des théologiens ; est confiée à la garde du maître de la maison du Roi ; assiste à la messe dans la chapelle du Roi, l’accompagne dans ses promenades ; reçoit un cheval du duc d’Alençon, 265. Ses reparties piquantes à des questions indiscrètes, 266. Sa virginité est constatée par des matrones, 267. Elle est chargée de conduire un convoi à Orléans ; désigne elle-même la forme de son étendard ; fait demander une épée, qu’on trouve au lieu indiqué, 268. Se rend à Tours pour presser le départ du convoi ; fait partager son ardeur à toutes les troupes, 269. Son discours aux généraux, quand elle s’aperçoit qu’ils l’ont trompée sur la route qu’elle avoit conseillé de prendre pour aller à Orléans ; établit et fait respecter son autorité ; paroles qu’elle adresse à Dunois au sujet du capitaine anglais Falstof, 270. Sa promesse de secourir Orléans est accomplie ; inquiétude que sa présence cause aux Anglais, qui la traitent de sorcière, 271. Est blessée dans une attaque, tombe évanouie, revient à elle ; se retire à l’écart pour prier ; retourne à l’assaut ; emporte une bastille ; empêche de poursuivre l’ennemi, 272. Sept jours après son arrivée à Orléans, les Anglais sont obligés de lever le siége, 273. Elle insiste pour qu’on aille à Reims ; sa lettre au duc de Bourgogne, écrite le jour même du sacre du Roi, pour le presser de se réconcilier avec ce prince, 274. Voit arriver dans cette ville son père et son oncle, qui sont défrayés par la ville même ; demande au Roi à retourner dans son village, 276. Refuse toute récompense pour elle et sa famille ; obtient que les habitans de Domremy soient exemptés de taille, 277. Sa réponse au comte d’Armagnac, qui l’avoit consultée sur les trois rivaux qui se disputoient le S.-Siége, 279. Est blessée à l’attaque de Paris, qui ne réussit point ; renouvelle sa