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Auvergne (Charles de Valois, comte d’), grand prieur de France, met le siége devant Vichy ; fait une trève avec le marquis de S.-Sorlins, XL, 162. (Mém. de Cayet.) — Sa naissance ; Henri iii prend de lui un soin particulier ; il devient grand prieur de France, épouse Charlotte de Montmorency, XLIV, 513. Il est fait colonel général de l’infanterie ; prend le titre de comte d’Auvergne ; assiste aux derniers moments de Henri iii ; suit Henri iv au siége de Dieppe ; se distingue aux combats d’Arques ; entre dans les intrigues du tiers-parti, 514. Se lie avec le maréchal de Biron et le duc de Bouillon ; est arrêté à Fontainebleau ; est détenu quelques mois à la Bastille, 515. Perd son procès contre Marguerite de Valois ; quitte la cour et se retire en Auvergne ; ses intelligences avec l’Espagne, 516. Il est arrêté au château de Vic, et conduit à la Bastille ; est condamné à mort, 517. Sa peine est commuée en une prison perpétuelle ; il sort de la Bastille après onze ans de détention ; est nommé gouverneur de Paris ; obtient le duché d’Angoulême, 518. Est chargé d’une mission importante auprès de l’Empereur ; s’attache à Richelieu ; assiste au siége de La Rochelle ; se retire des affaires sous la régence d’Anne d’Autriche ; épouse en secondes noces Françoise de Nargonne ; meurt pendant la guerre de la Fronde, 519. Époque à laquelle il compose ses Mémoires ; en quoi ils intéressent, 520. (Notice.) — Jacques Clément supplie le comte d’Auvergne de le faire parler au Roi ; réponse du comte, 525. Averti que le Roi vient d’être blessé, il court à son logis ; paroles que lui adresse le Roi, 527. Douleur du comte en apprenant du chirurgien qu’il y a peu d’espoir de sauver le Roi, 528. Son évanouissement après la mort de Henri, 534. Henri IV vient le consoler, et l’assurer de sa faveur, 535. Il supplie le Roi de trouver bon qu’il fasse sa charge de colonel de cavalerie, et de lui donner des personnes capables de lui enseigner son métier, 536. Il va prendre possession de cette charge, et poser ses gardes à la tête des faubourgs de Paris, 537. Son premier combat contre ceux de la Ligue, 533. Il va déposer le corps du feu Roi dans l’abbaye de S.-Cornille à Compiègne, 544. Est appelé à Marlou, et présenté par le Roi à madame de Montmorency, 545. Soutient un combat sur le Mont-aux-Malades près de Rouen, 548. Repousse le duc d’Aumale, 549. Charge les ligueurs à Arques, et les force à reculer, 564. Blesse Sagonne au second combat, 571. A plusieurs chevaux blessés sous lui, 572 et suiv. Défait les ennemis devant le château d’Arques, 584. Accueil gracieux que lui font le comte de Soissons, les ducs de Longueville et d’Aumont, et autres, qui viennent jurer fidélité au Roi, 593. Il gagne au jeu 50,000 francs qui le tirent de la disette où il se trouvoit, 596. Le Roi le visite dans sa maladie, et lui ordonne de rester à Vernon, 597. Moyen singulier employé pour le guérir, 598. (Mém. du duc d’Angoul.) — Le roi Henri iii lui donne le grand prieuré de France, et tous les biens et bénéfices du bâtard d’Angoulême, XLV, 312. Est arrêté et conduit à la Bastille, XLVII, 334. Obtient du Roi sa liberté ; vers faits à ce sujet, 352. S’absente de la cour pour une nouvelle conjuration formée contre le Roi, 470. Est arrêté en Auvergne et conduit à la Bastille, 477. Paroît au parlement sur la sellette, 483. Est condamné à mort, 484. Le Roi lui fait grâce de la vie, 485. (Mém. de L’Estoile.) — Est mis en liberté par le crédit du maréchal d’Ancre, L, 336. Reprend sa charge de colonel de la cavalerie, 337. Est nommé pour commander les troupes qu’on envoie à Peronne, afin de maintenir cette place dans la possession du maréchal d’Ancre, 348. Empêche les troubles dans le Perche et au pays du Maine, 365. Est nommé pour commander l’armée destinée à attaquer Soissons, 367. Réduit le château de Pierre--