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écuyers, des armes et une bannière ; arrive devant Orléans avec une armée de 10,000 hommes, 45. Entre dans la ville avec un convoi ; est reçue comme un envoyé du ciel par les Orléanais, et regardée comme une magicienne par les Anglais, 46. Son arrivée change la face des affaires ; elle ne permet pas qu’on poursuive Suffolck ; va trouver le Roi pour le conduire à Reims ; l’y mène malgré tous les obstacles qu’on lui oppose ; au bout de 17 jours, assiste au sacre du Roi, 47. Demande la permission de retourner dans la chaumière de ses vieux parens ; obéit au Roi, qui lui ordonne de rester ; ne dirige plus les opérations, se borne à exécuter les ordres des généraux et à exciter l’ardeur des soldats, 48. Est faite prisonnière sous les murs de Compiègne ; périt sur un échafaud, 52. (Tabl. du règ. de Ch. VII.) — Ses parens, ses occupations, son âge, 150. Elle va trouver le commandant de Vaucouleurs, le prie de lui donner des armes et des troupes pour qu’elle aille faire lever le siége d’Orléans ; est refusée ; insiste ; annonce au commandant qu’au moment où elle parle le Dauphin vient de faire une perte devant Orléans, 151. Obtient ce qu’elle demande ; se met en route, arrive à Chinon sans obstacle, 152. Paroît devant le Roi, lui annonce sa mission ; étonne tout le monde par ses réponses, 153. Parle au Roi en particulier, 154. Est conduite à Poitiers, interrogée par les membres du parlement, par des docteurs en théologie, 155. Ses réponses, 156. Demande une épée qui est à Sainte-Catherine de Fierbois ; indique les signes auxquels on la reconnoîtra, 157. Part de Poitiers armée et montée ; arrive à Blois, 158. Y fait faire un étendard blanc, 160. Écrit aux chefs qui commandent le siége d’Orléans pour les sommer de le lever, et leur annoncer qu’elle les y forcera s’ils ne le veulent, 161. Arrive devant Orléans, y fait entrer le convoi qu’elle amène, 163. Son entrevue avec Dunois, 164. Entre elle-même dans la ville, 165. Fait redemander à Talbot les hérauts qu’il a faits prisonniers, et le défie au combat, 166. Va avec Dunois au devant d’un nouveau convoi de vivres, qu’elle fait entrer dans la ville à la vue des Anglais, 168. Court secourir les Français, qui livrent assaut à la bastide S.-Loup et s’en rendent maîtres, 169. Rentre avec eux dans Orléans, où l’on rend grâces à Dieu dans toutes les églises pour cette victoire ; conseille aux chefs d’attaquer la bastide S.-Laurent ; se rend à la bastide des Tournelles ; somme Glacidas de se retirer, 170. Va avec un petit nombre planter son étendard sur ce boulevard ; est obligée de se retirer ; marche à grands pas contre les Anglais, 171. Fait mettre le feu à la bastide des Augustins ; est blessée, et ramenée à Orléans ; passe la Loire, 172. Fait attaquer les tournelles et le pont ; est de nouveau blessée ; fait continuer l’assaut ; monte à cheval, 173. Adresse une prière à Dieu, 174. Fait dresser des échelles dans les fossés du boulevard et brûler les tournelles, 175. Rentre victorieuse dans la ville, où elle fait sonner toutes les cloches, et rendre à Dieu de solennelles actions de grâces, 176. Conseille aux chefs de ne pas poursuivre les Anglais qui s’éloignent ; fait célébrer deux messes en pleine campagne, et promet qu’on aura une autre fois les ennemis, 177. Va trouver le Roi à Tours ; se rend avec le duc d’Alençon devant Jargeau, 179. Après la prise de cette ville, va se jeter aux pieds du Roi ; le prie d’aller se faire sacrer à Reims, 180, assurant qu’une voix secrète lui a ordonné de le conduire, 181. Avertit le duc d’Alençon de la mort qui le menace, 182. Est frappée d’un coup de pierre dans les fossés de Jargeau, 183. Reçoit les soumissions du comte de Richemont, et lui pardonne au nom du Roi, 185. Conseille au duc d’Alençon d’attaquer les Anglais