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comte d’Alençon, accompagne son mari à Tunis, II, 150.

Jeanne-la-Boiteuse, fille de Guy, second fils d’Artus II, duc de Bretagne, mariée à Charles de Blois, neveu de Philippe de Valois, IV, 102. Apprend la captivité de son mari, et se met à la tête de son parti, 116. (Précis des guerr. entre la Fr. et l’Angl.) — Gagne toutes les voix du conseil de son mari pour l’entraîner à la guerre, 286. (Mém. sur Duguescl.)

Jeanne, reine de Naples, publie une relation sur la mort du jeune André de Hongrie son époux, VI, 175. Est protégée par les papes ; vend Avignon à Clément VI ; prend pour quatrième époux le prince Othon de Brunswick ; adopte d’abord pour fils et héritier Charles de Duras ; menacée par Urbain VI, devient la principale cause de la nomination de Clément VII ; adopte ensuite pour fils et héritier Louis, duc d’Anjou, frère de Charles V, 176. Se réfugie dans le château Neuf ; se livre à Charles de Duras ; est dépouillée de ses habits royaux, enfermée dans le château d’Aversa, puis étranglée, 200.

Jeanne de Boulogne, épouse du duc de Berri, sauve par sa présence d’esprit les jours du Roi, VI, 232.

Jeanne, duchesse de Bretagne, fille du roi Charles, vient à Paris voir son père, sa mère, et le duc de Guyenne son frère ; comment elle y est reçue ; dons qui lui sont faits, VIII, 413.

Jeanne de Vendôme accuse Jacques Cœur d’avoir empoisonné Agnès Sorel ; est condamnée à lui faire amende honorable, VIII, 87.

Jeanne d’Arragon, tante du roi Ferdinand, sauve la vie aux fils du comte de Montoire, que le peuple de Naples veut faire mourir, XIV, 310.

Jeanne d’Albret, reine de Navarre, embrasse ouvertement le parti de la religion protestante, XX, 132. Annonce aux troupes protestantes qu’elle est décidée à faire tous les sacrifices ; devise de la médaille qu’elle fait frapper en envoyant le jeune prince de Navarre auprès de Coligny, 136. Se décide malgré sa répugnance à paroître à la cour ; se rend à Blois avec le prince son fils et le prince de Condé son neveu, 142. Meurt presque subitement à la veille du mariage de son fils ; soupçons d’empoisonnement démentis par Caillard son médecin ordinaire, 145. (Introd.) — Son voyage à Nérac, en 1568, donne des soupçons à Montluc, XXII, 247. Elle se rend à Bergerac et passe la Dordogne, 250. (Comm. de Montluc.) XXXIV, 228. — Opinions des auteurs contemporains sur les causes de sa mort, XLV, 71. (L’Estoile.)

Jeanne de France, fille de Louis XI et femme du duc d’Orléans, implore madame de Beaujeu pour son mari ; ses deux lettres à cette princesse, XIV, 180. Se présente devant le Roi en habit de deuil, et lui demande la liberté du duc ; son discours, 189. (Tabl. du règn. de Ch. VIII.) — Raisons qu’elle oppose aux conseillers du Roi dans l’affaire de la dissolution de son mariage, XV, 13. Sa conduite noble et ferme dans cette affaire, 14. Elle reçoit avec tranquillité l’arrêt qui la prive d’un époux et d’une couronne ; s’établit à Bourges, où elle institue l’ordre des Annonciades ; meurt au bout de quatre ans, pleurée des pauvres, 15. (Tabl. du règn. de Louis XII.)

Jeanne de France, épouse du duc de Bourbon, meurt fort regrettée dans son château de Moulins, XIV, 101.

Jeanne d’Arc : sa dévotion, son amour pour le travail, sa douceur, sa timidité, ses extases ; refuse la main d’un jeune homme épris de sa beauté, VIII, 44. Fait part de sa résolution au commandant de Vaucouleurs ; obtient de lui d’être conduite au Roi ; paroît à sa cour, le reconnoît dans la foule, lui parle en secret, s’exprime avec assurance sur sa mission, est mise à plusieurs épreuves ; obtient des pages, des