Page:Petitot - Collection complète des mémoires relatifs à l’histoire de France, 1re série, tome 52.djvu/315

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

voque les États à Paris, 304. Réponse qu’il fait au Dauphin ; conseille à des Essarts de rendre la Bastille, en lui promettant le pardon ; le laisse condamner et exécuter, 306. Est obligé de prendre le chaperon blanc, 307. Craint pour la sûreté de son fils aîné ; lui fait quitter Paris, 308. Est obligé de consentir à négocier, 309. Brouillé un moment avec sa faction, se joint à Tanneguy Du Châtel ; essaie d’enlever le Dauphin ; part pour la Flandre, 310. Reparoît en France ; s’approche de Paris ; s’en éloigne, laissant des garnisons à Compiègne et à Soissons ; répand des manifestes, 313. Confirme le traité d’Arras, 318. Offre le secours de ses troupes contre les Anglais, 319. Part de Dijon, menace la capitale, 323. Se retire dans l’Artois, et paroît obéir aux ordres du nouveau Dauphin, 324. Entretient des relations avec ses partisans de Paris, 325. Ouvre une négociation avec le roi d’Angleterre ; reconnoît les droits de ce prince au trône de France ; promet de se déclarer son vassal, 327. Marche sur Paris, pendant que le roi d’Angleterre descend en Normandie ; promet, dans un manifeste, l’abolition des impôts ; excès commis dans les villes qui se déclarent pour lui, 331. Établit son quartier général à Montrouge ; envoie un héraut au Dauphin, 332. Négocie avec Isabelle ; va à Tours pour la délivrer, 333. Revient avec elle à Chartres ; paroît contracter avec elle la liaison la plus intime, 334. Conduit la Reine à Troyes, y établit un parlement, nomme un chancelier, un connétable, 335. Entre dans Paris avec Isabelle ; rétablit le parlement, qu’il compose de ses partisans ; fait des promotions dans son armée, 342. Est obligé d’accorder la demande que lui fait le bourreau de la ville, 343. Fait révoquer les arrêts rendus contre la doctrine de Jean-le-Petit, 344. Accorde une trève de trois semaines, à la médiation du duc de Bretagne, 345. Souscrit au projet de paix que ce prince propose, 346. Refuse de secourir Rouen ; négocie avec Henri V, 347. Consent à une entrevue avec le Dauphin ; s’y rend ; souscrit aux conditions présentées ; traite le Dauphin avec respect, 349. Ne fait aucun effort pour sauver Pontoise ; ne se rend qu’avec peine à une nouvelle entrevue à Montereau ; y est assassiné ; détails sur cet assassinat, 351. (Tabl. du règ. de Charl. VI.)

Il obtient de son père la permission d’aller en Hongrie contre Bajazet, 445. Y mène belle compagnie de gentilshommes de l’hôtel de son père et des siens, 446. Comment il est accueilli par le roi de Hongrie, 447. Traverse le Danube ; est fait chevalier, 448. Sa belle conduite à la bataille de Nicopolis, 460. Est fait prisonnier, 463. Amené devant Bajazet, obtient de lui par un geste suppliant que le maréchal de Boucicaut ne soit pas tué comme les autres chevaliers chrétiens, 466. Est mené à Burse, 470. Envoie à Bajazet pour traiter de sa rançon, 471. Obtient avec beaucoup de peine sa liberté ; fait serment de ne plus combattre contre Bajazet, 474. Envoie Boucicaut à Constantinople, 475. Revient en France, et se loue beaucoup au Roi et à son père de la conduite de Boucicaut, 476. (Mém. de Boucicaut.) — Assiste au convoi du duc d’Orléans ; le lendemain monte à cheval pour aller au conseil, VII, 238. Conversation entre lui et le comte Valeran de Saint-Paul ; avoue au duc de Berri qu’il a fait tuer le duc d’Orléans ; se retire en Flandre, 239. Assemble et consulte ses barons ; assiste au parlement d’Amiens, 240. Assemble des troupes pour secourir l’évêque de Liége, 242. Livre bataille aux Liégeois, 243. Soumet le pays de Liége, 244. Réunit ses troupes de tous côtés ; va assiéger Ham-sur-Somme, s’en rend maître, 248. Détruit Neelle, soumet Roye, va camper devant Montdidier ; est abandonné par ses Flamands ; retourne à Arras, vient