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entre au milieu des acclamations du peuple ; vole à Juvisy, d’où il ramène le Dauphin ; fait publier qu’il est venu pour assembler les États et veiller à la santé du Roi, 261. Arme les Parisiens, fait réparer les fortifications de la ville, 262. Partage l’autorité avec le duc d’Orléans ; se réconcilie en apparence avec lui, 263. Fait une tentative sur Calais ; échoue par les intrigues du duc d’Orléans, 264. Garde le silence sur l’insulte faite par le duc d’Orléans à l’honneur de sa femme, mais médite pendant six mois les moyens de se venger ; introduit secrètement 18 assassins dans l’hôtel Barbette, 266. Communie et dîne avec le duc d’Orléans, 267. Vient prendre place au conseil des princes, et affecte plus d’emportement que les autres contre les assassins du duc d’Orléans, 269. Porte à son enterrement un des coins du drap mortuaire ; avoue son crime, 270. Quitte Paris ; lève une armée en Flandre, 271. Exige que le Roi approuve sa conduite ; répand avec profusion une apologie, 272. S’avance avec une armée ; entre dans Paris, va trouver le Roi ; demande que sa justification soit publique ; se présente à l’hôtel de S.-Paul dans l’assemblée solennelle réunie à cet effet, 273. Exige que le peuple écoute aussi son apologie prononcée par Jean-le-Petit, 274. Accuse Isabelle d’être la cause de la rechute du Roi ; fait signer à ce prince une déclaration qui semble approuver le meurtre de son frère ; suscite au prevôt Tignonville une affaire dans laquelle il le fait succomber, 275. Détails sur cette affaire ; convoque une assemblée de prélats qui décide que l’Église de France cessera de nouveau de communiquer avec la cour d’Avignon, 276. Se rend en Flandre, promettant à ses partisans de revenir bientôt, 277. Pendant qu’il est condamné à Paris, remporte une victoire décisive sur les Liégeois, 279. Arrive à Paris sans obstacle ; négocie avec la Reine, 280. Se rend à Chartres ; supplie le Roi de calmer sa colère ; obtient son pardon ; retourne avec le Roi et la Reine à Paris, 282. Propage les idées anarchiques ; compose son conseil du duc de Berri et des rois de Naples et de Navarre ; emblêmes qu’il distribue aux personnes de sa cour, 283. Sacrifices qu’il fait aux volontés populaires, 284. Met fin aux sollicitations que fait la Reine pour Montagu, en favorisant le mariage de Louis de Bavière, 285. Prend la surintendance de l’éducation du Dauphin ; déclare la guerre à l’Angleterre ; échoue devant Calais ; obtient une prolongation de trève, 288. Appuie ouvertement les prétentions de la fille de Clisson, épouse de Charles de Penthièvre, héritier du comte de Blots ; confédération qui se forme contre lui, 289. Moyens qu’il emploie pour conjurer l’orage qui le menace, 290. Exige que les princes mettent bas les armes, 291. Négocie de nouveau avec eux ; conditions du traité qu’il conclut, 292. Se rend en Flandre ; avoue de nouveau son crime, et accable d’outrages les princes d’Orléans, 293. Négocie secrètement avec le roi d’Angleterre ; obtient de lui une troupe nombreuse ; attaque la ville de Ham ; refuse toute espèce d’arrangement, 295. Abandonné par les Flamands, met le reste de ses troupes en sûreté, 296. Accompagné d’une escorte anglaise, s’avance rapidement vers Paris ; y est reçu avec ivresse ; fait proscrire les princes, 298. Partage les fureurs des factieux ; s’empare des dépôts judiciaires ; ôte l’épée de connétable à Charles d’Albret pour la donner au comte de S.-Paul, 299. Assiste aux funérailles du boucher Legoix, 300. Détermine le Roi à marcher contre les princes ; est forcé de négocier, 301. Son entrevue avec le duc de Berri ; le traité de Chartres est renouvelé ; il se réunit à Auxerre avec le duc d’Orléans ; fêtes que se donnent ces deux princes, 302. Continue à gouverner, 303. Réveille l’agitation du peuple ; con-